Les enjeux du sommet Russie-Ametie-Afrique offre une occasion unique aux dirigeants africains de nouer les relations avec Moscou.
Le président camerounais, Paul Biya, se prépare à se rendre en Russie pour participer au sommet Russie-Afrique qui se tiendra à Saint-Pétersbourg. Malgré les tensions géopolitiques, notamment le conflit ukrainien et la fin de l’accord céréalier, le président russe souhaite afficher son entente
Selon les sources bien renseignées, le couple présidentiel Paul et Chantal Biya pourrait quitter le Cameroun dans les prochains jours pour prendre part au sommet Russie Afrique qui s’ouvre le 27 juillet à Saint-Pétersbourg.
C’est depuis le 30 novembre 2022 que l’ambassadeur de Russie au Cameroun, Anatoly Baschkine, a fait parvenir au ministre camerounais des Relations extérieures une invitation à la deuxième édition du sommet Russie-Afrique, libellée au nom de Paul Biya. En 2019, le Président du Cameroun avait déjà assisté à l’événement.
A l’heure où la rivalité entre Occidentaux et Russes fait rage, la venue ou non des chefs d’Etat africains à Saint-Pétersbourg, les 27 et 28 juillet, fait l’objet de pressions et de négociations de la part de chacun des deux camps.
En 2019, alors que Moscou entendait sonner son grand retour sur en Afrique avec son premier sommet Russie-Afrique, 45 chefs d’Etat et de gouvernement avaient fait le déplacement à Sotchi. Cette année, aucun chiffre n’a été annoncé par le Kremlin. Selon les informations du journal Le Monde, au moins six chefs d’Etat ont déjà confirmé leur participation au sommet, ainsi que Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine (UA).
