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Cameroun-coton culture : la Sodecoton dans le ventre mou de sa production

coton culture

Et pour cause, la production actuelle est en deçà de celle souhaitée puisque Sur une production de coton de 320 000 tonnes, le Cameroun pourrait ne pas transformer 40 000 tonnes.

Dans une interview accordée à la presse publique ce 25 juin dernier, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbairobe, déclare qu’aujourd’hui, la Sodecoton a une capacité industrielle évaluée à 285 000 tonnes de capacité d’égrainage de coton-graines et 140 000 tonnes de trituration. Du coup, « cette année, sur les 320 000 tonnes de coton produites, il y a près de 30 à 40 000 tonnes qui risquent ne pas être triturées », affirme le membre du gouvernement.

Gabriel Mbairobe ajoute que, si la tendance se maintient, l’année prochaine on sera peut-être à un volume cumulé de 370 000 tonnes de coton-graines non triturées. « Cela nécessite de répondre à cette augmentation de production par une amélioration conséquente de la capacité de traitement des produits issus de la récolte. Pour cela, il est prévu la mise en route d’une nouvelle usine d’égrainage en 2020-2021 et d’une seconde usine en 2022-2023 », déclare le Minader.

Toujours selon lui, il faut procéder à l’augmentation des capacités des huileries de Garoua et Maroua (septentrion du pays) de manière à triturer à l’horizon 2023, 260 000 tonnes de coton-graines. Tous ces investissements, d’après le Minader, nécessitent environ 50 milliards de FCFA. Cependant, « Du fait du programme avec le Fonds monétaire international, l’État n’a pas pu inscrire ces lignes de prêts dans son budget actuel, ces négociations devant être menées longtemps à l’avance.

Mais le gouvernement est déterminé à appuyer ce programme d’investissements et des solutions alternatives sont déjà étudiées dans ce sens », tente de rassurer M. Mbairobe.