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Ministre Momo « Combattre le président Paul Biya a été la plus grave erreur de ma vie »

Me Jean De Dieu Momo

Me Jean De Dieu Momo s’en veut pour avoir combattu pendant plusieurs années le président Paul Biya, au moment où il était encore dans ce qu’il appelle « opposition radicale ».

Le patron du parti Patriotes démocrates pour le développement du Cameroun (Paddec) ne manque plus l’occasion pour exposer les raisons qui justifient son engagement en faveur de l’homme qu’il pourfendait encore il y a quelques années.

L’avocat-politicien a intégré l’équipe gouvernementale depuis le 4 janvier 2019 comme ministre délégué auprès du ministre de la Justice. Il a milité ardemment en faveur de la candidature de Paul Biya à l’élection présidentielle du 7 octobre 2018.

Au cours d’un meeting du RDPC, suivi par la présentation et la dédicace de son livre de 178 pages « De la démocratie récréative » renseignant le lectorat entre autres sur «les actions menées par le président de la République et qui méritent que l’ensemble des Camerounais et même des Africains lui soient reconnaissants car loin des considérations de ses adversaires politiques trop souvent à la solde de la communauté internationale hostile», Jean De Dieu Momo, l’auteur, n’a pas tari d’éloges envers le chef de l’Etat.

Pour l''ancien opposant, «Paul Biya s’est toujours battu pour préserver les acquis de son peuple dont les ressources du sol et du sous-sol sont tant convoitées ».

Aujourd’hui, le néo ministre dit avoir fait la grosse erreur de sa vie, celle de combattre le président Paul. « Et c’est pour cela que je dois réparer cette grave erreur en expliquant patiemment à mes amis d’hier combien ils sont dans l’erreur », pense-t-il. Avant de lancer à ses détracteurs : « La question qu’un homme sensé doit se poser est celle-ci: pourquoi Momo qui était au devant de toutes les contestations et qu’on disait incorruptible ou inachetable a t il soudain changé de camp? ».

«Les insensés vont continuer à ergoter sur une prétendue traîtrise et tutti quanti. Mais il faut se demander sérieusement s’il n’y a pas une raison plus sérieuse et plus déterminante qui m’a fait changer de logiciel », ajoute-il.