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Consultation en vue du Grand dialogue national : Kah Walla refuse de se rendre à la primature

Kah Walla

Edith Kahbang Walla était étendue hier à la primature pour soumettre au premier ministre ses propositions en vue du grand dialogue convoqué par le chef de l’Etat du 30 septembre au 4 octobre 2019.

Mais l’activiste politique et présidente du Cameroon People's Party (CPP) a brillé par son absence. Kah Walla justifie son acte par le fait qu’elle a pris connaissance de son invitation à travers les réseaux sociaux, et n’aurait pas reçu de carton d’invitation.

Cependant, l’initiatrice de mouvement « Stand up For Cameroon », et du « vendredi en noir » a transmis les propositions de son parti à travers la plateforme www.nationaldialogue.cm, l’adresse du site internet mis sur pied par les services du Premier ministre, Joseph Dion Ngute, à l’effet de recueillir les contributions de toutes les personnes désireuses de participer à cette importante consultation.

Tout compte fait, Kah Walla, a déjà laissé entendre que seul le départ de Paul Biya du pouvoir peut résoudre la grave crise sécuritaire dont fait face le Cameroun, voyant ainsi mal la grande consultation nationale portée des fruits.

Dans une déclaration publiée au lendemain de la convocation du grand dialogue national, le CPP accusait la gouvernance du président Biya d’être directement responsable de la crise profonde dans laquelle le pays se trouve aujourd’hui.

La formation politique soutenait que le régime en place a laissé pourrir la situation en niant l’existence de la crise, mais aussi les atrocités et les violations des droits humains commises contre la population des régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest.

Le CPP pensait alors que dialogue national doit permettre de couvrir une variété de sujets fondamentaux pour notre pays, et proposait à cet effet une « transition politique ».

Kah Walla a régulièrement soutenu que la stabilité du Cameroun passe désormais par le départ au pouvoir de Paul Biya, 86 ans dont 37 à la tête du pays, elle  préconise une révolution « non violente » à l’image du Burkina Faso, du Soudan ou encore de l’Algérie.