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Maurice Kamto : « je ne peux pas enseigner le droit aux enfants et violer le droit »

Maurice Kamto

En déclarant dès le lendemain du scrutin présidentiel 2018 qu’il a «tiré le penalty, le but a été marqué », le candidat MRC, revendiquait sa victoire. Un acte perçu comme un écart juridique pour certains observateurs.

Maurice Kamto recevra alors des tirs groupés des thuriféraires du régime de Yaoundé et affidés, qui fustigent l’illégalité de son acte.

L’avocat-politicien a toujours soutenu qu’il ne peut pas enseigner le droit aux enfants et violer le droit.

Juriste international, à la réputation incontestée, Maurice Kamto est agrégé des facultés de droit, ancien doyen de la faculté de droit de Yaoundé, ancien membre et président de la commission du droit international des Nations unies.

Maurice Kamto était l’avocat naturel du Cameroun lors du différend de Bakassi. Avocat au barreau de Paris. Membre de l’Institut de droit international et du curatorium de l’Académie de droit international,

Maurice Kamro est un juriste de droit international reconnu et particulièrement estimé par ses pairs. C’est sans doute la raison pour laquelle le Cameroun avait décidé, en 2001, de présenter sa candidature à la commission du droit international des Nations Unies, où il fut élu par l’Assemblée générale à trois reprises et, quelques années plus tard, de défendre officiellement sa candidature à l’élection comme juge à la CIJ.

Pendant sept années, Maurice Kamto a assuré les fonctions de ministre délégué à la justice au sein même du gouvernement nommé par Paul Biya.

Sa démission de ses fonctions gouvernementales en 2011, suivie de la création du MRC en 2012, offre peut-être un début d’explication au traitement dont il est aujourd’hui victime. Plus sûrement encore le fait que Maurice Kamto ait revendiqué la victoire au lendemain de l’élection présidentielle d’octobre 2018,