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Législatives et municipales : Kah Walla dit « non » et menace de se jeter dans la rue

Kah Walla,

Cette femme politique soutient qu’aucune élection sérieuse ne peut se tenir dans notre pays en l’état actuel des choses.

Pas de nouveau report, Paul Biya a convoqué hier dimanche 10 novembre le corps électoral, en vue des prochaines élections locales fixées au 9 février 2020.

Certains acteurs politiques ont déjà engagé une campagne de mobilisation de leurs électeurs, ce qui n’est pas le cas pour Kah Walla, présidente nationale du Cameroon People’s Party (CPP).

Selon elle, les conditions ne sont pas réunies pour garantir des élections transparentes. L’activiste politique, très hostile au régime de Paul Biya, regrette qu’on soit en train d’aller aux élections alors que le pays est globalement instable, elle prend pour exemple la crise meurtrière des régions du Nord-Ouest et Sud-ouest, mais aussi Boko Haram qui continue de mener des attaques sporadiques dans l’Extrême Nord.

Bien plus, l’initiatrice du mouvement « Stand up For Cameroon » et du « vendredi en noir » trouve scandaleux, que de prétendre aller aux élections avec le même Elecam, même Minat, et surtout le même conseil constitutionnel, qui sont des organes à la solde du régime de Paul Biya.

« Après 37 ans, monsieur Biya nous demande encore de l’accompagner à consolider son pouvoir, cette fois, nous disons "non", que nous n’allons plus accompagner ce président…Non aux élections, sans un véritable dialogue pour résoudre la crise anglophone et redéfinir la nature de l’Etat camerounais ».avertit énergiquement la femme politique.

Kah Walla, bien connu pour son intransigeance ne compte pas rester les bras croisés pour laisser Paul Biya organiser ces consultations électorales, raison pour laquelle est compte crier son « non » sur tous les toits.

«Nous allons crier notre "non" dans tous les médias, sur les réseaux sociaux, et partout les moyens. Nous allons informer et éduquer nos citoyens sur leurs droits et sur les devoirs. Nous allons manifester sans violence pour dire cette fois que c’est "non", car le Cameroun a besoin de transition… Pas de distractions, nous disons non aux élections de monsieur Biya et nous disons oui à notre nation le Cameroun », conclut-elle