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Cameroun : Maurice Kamto présente Mamadou Mota comme un «grand modèle pour la jeunesse camerounaise »

Mamadou Mota

Maurice Kamto, leader du MRC était face à trois journalistes sur Equinoxe TV, dimanche passé dans « Vérité en Face », une émission qui était très attendue par les camerounais.

Pendant 2heures 30 minutes, l’opposant de Paul Biya a été interrogé sur tous les grands sujets qui meublent l’actualité camerounaise de l’heure, notamment les événements post présidentielle de 2018.

Maurice Kamto a réitéré sa main tendue en direction du locataire du palais d’Etoudi, afin que, dit-il, le passif du scrutin présidentiel soit soldé. « J’ai un problème de légitimité avec monsieur Biya», a déclaré Kamto.

L’avocat-politicien a montré que la bataille qu’il mène est au dessus de ses intérêts personnels. Son seul souhait : voir le Cameroun avec une autre image.

L’agrégé en droit n’a pas manqué  par la suite de rendre un vibrant hommage au numéro 2 de son parti, son camarade de lutte, Mamadou Yakouba Mota, qui purge actuellement une peine de deux ans d’emprisonnement, pour son implication dans la mutinerie du 22 juillet à la prison centrale de Yaoundé, où il est écroué depuis juin.

« Ma première pensée va à l’endroit de mon camarade politique Mamadou Mota. Si les circonstances le permettent, il faut le présenter comme un modèle à la jeunesse. Il est solide dans ses convictions. Il sait pourquoi, nous luttons. Il connait la cause. Il est broyé par la machine répressive, la torture, tout simplement parce qu’il est ferme dans ses voies. On n’aime pas cela dans notre pay », a déclaré Maurice Kamto.

L’homme politique a présenté les motivations de la lutte que mène Mamadou Mota : « Il l’a fait, pour les jeunes camerounais. Car il comprend que c’est en réorganisant notre société que nous pouvons répondre aux attentes des populations ».

Mota n’est pas le seul, le leader du MRC, pense également à Sylvanuis Motada, qui, soutient-il, est aujourd’hui derrière les barreaux et qui subit l’acharnement d’un membre du gouvernement dont il a quitté le parti. « Si c’est cela la conception de la politique et de l’Etat, je crois que nous avons un long chemin à faire. J’ai une pensée pour tous les autres militants qui sont encore derrière les barreaux. Je suis dehors mais je suis en prison avec eux. On suit leurs procédures », lance-t-il.