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Tribalisme : Sonnette d’alarme sur la haine tribale dans l'espace public au Cameroun

Que ce soit sur les plateaux de télévision ou sur la toile, le vocabulaire de la haine a investi l'espace public au Cameroun et alimente au quotidien cette hostilité grandissante entre la Bas, les pro-Kamto et pro-Biya.

Sardinards, ethno-fasciste, porcherie, taliban, ambazonien, Biyalogue, Kamtoto, etc, sont quelques exemples triés sur le volet. Tous ces noms d'oiseaux ainsi que leurs dérivés devenus usuels font parti de la nouvelle guerre de tranchées que se livre depuis le début de la crise anglophone et du conflit post électorale de 2018 par réseaux interconnectés ou via les plateaux de télévisions, les différents protagonistes.

En effet, jamais au Cameroun on était allé si loin dans des propos à caractère tribaux. On pourrait même dire qu'on a franchi le Rubicon et que l'alerte doit être donnée. Les frustrations des uns et des autres faute d'être contenues ne les empêchent plus de cracher leur venin et de le déversé sur la place public. Des nouvelles lois pour réprimer de telles dérives verbales ainsi ont même été promulguées pourtant de nouvelles expressions et comparaisons ne cessent de voir le jour.

A qui donc la faute ? Pourrait-t-on se demander ? Comment en sommes nous arrivés là et combien de temps ce manège allait-il durer ? La répression est-elle la solution ? C'est là quelques questions que doivent se poser le pouvoir en place ainsi que tous ceux-là qui ont encore un brin d'amour pour le Cameroun quelques soit le bord politique.