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Cameroun-recrutement dans le supérieur:Jacques Fame Ndongo rassure et s’explique

fame ndongo

Après de vives polémiques qui ont émaillé le recrutement de 2000 enseignants dans les universités d’État au Cameroun, le ministre apporte des éclaircis.

En effet, le 17 décembre dernier dans un média de la capitale politique, le ministre a essayé d’apporter des informations pour essayer de taire les différentes polémiques. « Relativement, aux modalités de déroulement de cette opération, je tiens à rappeler qu’il s’agit d’une opération spéciale. À ce titre, elle a été encadrée par des textes particuliers qui sont venus compléter l’arsenal règlementaire disponible (…). Au terme des arbitrages, 1237 [1242 en fait] candidats sont proposés au recrutement, soit 909 candidats sans emploi, 287 candidats titulaires d’un emploi et provenant d’autres métiers, 46 candidats provenant de la diaspora », a expliqué le ministre.

Aussi, la répartition régionale des candidats est la suivante : Adamaoua (30 admis, soit 2,4%), Centre (272 admis, soit 21,9%), l’Extrême-Nord (91 admis, soit 7,3%), l’Est (21 admis, soit 1,7%), Littoral (86, soit 6,9%), Nord (20 admis, soit 1,6%), Nord-Ouest (152, soit 12,2%), Ouest (437, soit 35,2%), Sud (67 admis, soit 5,4%) et Sud-Ouest (66 admis, soit 5,3%). « Comme vous pouvez le constater, les différentes commissions ont veillé à ce que toutes les régions soient représentées. Néanmoins, il subsiste de grands écarts entre certaines régions et d’autres. Vous verrez par exemple que le Nord est à 1,6% alors que l’Ouest est à 35,2%. Cela est dû simplement au fait que le Nord avait très peu de candidats alors que l’Ouest en comptait », a précisé le ministre Fame Ndongo.

selon le MINESUP, à la faveur de ce recrutement spécial, les universités camerounaises vont se rapprocher des standards exigés par les universités en matière de ratio d’encadrement. Ainsi, dans les établissements technologiques, l’on sera à un ratio d’un enseignant pour 30 étudiants, tandis que, de manière générale, dans les facultés classiques, ce sera un enseignant pour 60 étudiants.

Les données produites par Jacques Fame Ndongo révèlent que l’enseignement supérieur au Cameroun compte plus de 300 000 étudiants inégalement répartis entre les 79 établissements que comptent les huit universités d’État. Cette masse estudiantine est jusque-là encadrée par 4 132 enseignants ; ce qui se faisait un ratio global d’un enseignant pour 72 étudiants.

Ce ratio était d’un enseignant pour 40 étudiants dans les grandes écoles, il atteignait parfois le pic d’un enseignant pour 105 étudiants dans certaines facultés classiques. Certains établissements, nouvellement créés, à l’instar de l’École supérieure de Bertoua, l’École normale supérieure de l’enseignement technique d’Ebolowa, la Faculté de médecine et des sciences biomédicales de l’université de Dschang, l’École nationale supérieure polytechnique de Bamenda ne disposaient pas d’enseignants propres.

« Avec ce recrutement, tous ces établissements auront un personnel approprié, à la dimension de leurs attentes, tout comme les enseignants qui y officiaient pourront revenir à des charges d’enseignement plus acceptables », s’est félicité le Minesup. Le chef de l’État, Paul Biya, a ordonné le 13 novembre 2018, un recrutement de 2 000 enseignants titulaires du doctorat-PHD dans les universités d’État du Cameroun. Ce recrutement spécial, ouvert aux diplômés résidant au Cameroun comme à ceux de la diaspora, s’étalera sur une période de trois ans, à compter de l’exercice 2019, soit 1000 enseignants en 2019, 500 enseignants en 2020 et 500 enseignants en 2021.

voilà qui pourra, selon certains observateurs taire définitivement cette polémique