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Cameroun-Loi sur l’autochtonie : le régime veut créer le tribalisme pour distraire le peuple des vrais problèmes, selon Christian Penda Ekoka

Christian Penda Ekoka

Pour l’ancien conseiller de Paul Biya, la loi adoptée à la représentation nationale le 18 décembre 2019 porte les germes de haines et de division.

La loi portant code général des collectivités territoriales décentralisées(CTD), notamment’ dans son article 246 (1), inque que: «le Maire de la Ville une personnalité autochtone de la Région de rattachement de la Communauté urbaine».

Une disposant qui n’est pas du goût de l’opposant,Christian Penda Ékoka et par ailleurs allié du leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, Maiurice Kamto. Une loi qui porte les germes de la haine et de la division

Sur la page Facebook du mouvement Agir, Christian Penda Ékoka vient de faire une sortie à travers la quelle, il partage son opinion sur la question qui fait débat sur la scène politique actuelle au Cameroun. «Une nation ne saurait être fondée sur autant de germes de division et de haine.

Le magistère de Biya au cours d’une quarantaine d’années a mobilisé le marqueur ethnique, qui a aisément fait le lit de la de-conscientisation politique, d’une corruption rampante doublée d’impunité. Son échec total n’est pas surprenant», écrit l’homme politique.

Il affirme que le pouvoir de Yaoundé utilise ce débat dangereux pour détourner le peuple des vrais problèmes. «Les camerounais(es) se regardent à travers le prisme des sous-ethnies, et se désintéressent de leurs conditions de vie, que ce régime a rendu exécrables, dans un pays fossilisé», dit-il.

Il achève son propos par une exhortation: «Pour l’intérêt de notre pays, des jeunes et futures générations, barrons la voie à ces lois scélérates en examen à l’Assemblée», invite Penda Ekoka.

Voici sa réflexion en intégralité:

BÂTIR UNE NATION OU UN CONGLOMÉRAT DE SOUS-ETHNIES…

Les camerounais(es) se regardent à travers le prisme des sous-ethnies, et se désintéressent de leurs conditions de vie, que ce régime a rendu exécrables, dans un pays fossilisé. Pour l’intérêt de notre pays, des jeunes et futures générations, barrons la voie à ces lois scélérates en examen à l’Assemblée. Ceux ou celles qui les défendent sont tenus et enchaînés par toutes sortes de compromission.

Les textes fondateurs d’une nation doivent inspirer des valeurs idéales telles que l’optimisme, le courage, l’excellence, la solidarité, la fraternité, le dépassement de soi, etc. Au-delà de soi, ces valeurs atemporelles doivent constamment appeler les membres d’une nation en construction à se surpasser individuellement et collectivement pour affronter les défis… Une nation ne saurait être fondée sur autant de germes de division et de haine.

Le magistère de Biya au cours d’une quarantaine d’années a mobilisé le marqueur ethnique, qui a aisément fait le lit de la de-conscientisation politique, d’une corruption rampante doublée d’impunité. Son échec total n’est pas surprenant.