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Curiosité : Le ministre Laurent Esso donne une promotion à un mort

Laurent Esso

C’est une véritable curiosité qu’on observe sur les actes d’avancement du ministre de la Justice concernant les personnels du corps des greffiers.

Le ministre d’Etat, ministre de la Justice, Laurent Esso, a signé le 6 novembre 2019, dans le corps de personnels du corps des greffiers, des actes d’avancements qui comportent des incongruités.

La première incongruité, révèle le journal Kalara en kiosque le 19 décembre, concerne la présence du nom d’un mort dans le tableau des greffiers principaux promus. A en croire ce journal spécialité dans les affaires politico-judiciaires, M. Djona Robert, qui bénéficie de quatre avancements suivant l’arrêté N°006352, est décédé en 2013, selon le témoignage unanime de ses camarades de promotion à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam, cycle B). Pour Kalara, il est curieux de savoir où et comment le disparu a pu être évalué de 2013 à 2019, puisqu’il était déjà dans l’autre monde.

La seconde incongruité, note toujours le journal, est liée à la promotion d’un fonctionnaire, qui a changé de corps depuis. Mme Ayuk Agnès, puisqu’il s’agit d’elle est à ce jour administrateur civil. Bien qu’ayant intégré la fonction publique dans le corps des greffiers après un premier séjour à l’Enam, la concernée s’y était offert un second séjour, cette fois au cycle A de l’Administration générale.

Elle travaille depuis lors au ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières. Ce qui n’a pas empêché que l’arrêté du ministre de la Justice prétende qu’elle a été évaluée et qu’elle bénéficie de l’ancienneté requise pour bénéficier de quatre avancements qui l’ont portée au 5e échelon du 2e grade du corps des greffiers principaux, indice 485. Il n’en faut pas plus pour soulever l’indignation (étouffée) de certains, lit-on dans les colonnes de ce journal dont le Directeur de publication est Christophe Bobiokono.

Un greffier, qui requiert l’anonymat s’insurge chez nos confrères « On préfère les morts aux vivants au ministère de la Justice», Avant de s’interroger « Comment une personne morte en 2013 et une autre devenue administrateur civil peuvent encore être reclassées ?».

Il est probable qu’un responsable dans la chaine de traitement du dossier des avancements ait reconnu le nom de notre collègue décédé et ait décidé de le faire avancer rien que sur ce seul détail , spécule chez Kalara un autre greffier. Ça doit être pareil pour celui qui a quitté le corps pour devenir administrateur civil. Dans ces deux cas, on est obligé de constater qu’il y a favoritisme quelque part. Cela ne peut pas apporter de la fierté à ceux qui avancent de façon méritée. Que peuvent en penser ceux qui s’attendaient à être promus et qui ont été ignorés. Ça ne fait pas sérieux, de toutes les façons». Pour eux, comme pour de nombreux autres, ces situations montrent que leur corps est mal géré, analyse-t-il.