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Calixte Beyala : au Cameroun «il y a des journalistes caniveaux… »

L’écrivaine Calixte Beyala affirme qu’on peut trouver des journalistes professionnels au Cameroun, mais aussi ceux qui ne le sont pas. Approché par notre confrère Cameroon tribune, Calixte Beyala a été appelée à évaluer la performance générale des professionnels des médias au Cameroun en 2019.

L’écrivaine a indiqué qu’il existe deux catégories de journalistes. Il y a ceux qui sont professionnels. Et il est possible de les reconnaître. «Au Cameroun, on trouve des journalistes qualifiés de très haut niveau dans certains organes de presse- des journalistes qui répondent aux exigences internationales. On perçoit leur professionnalisme à travers leur prisme, leur manière sans concession d’aborder un sujet, de le traiter avec toute l’objectivité requise, nécessaire à l’exercice de ce métier, ce métier noble que d’aucun n’hésite point à qualifier de quatrième pouvoir à juste titre. On les apprécie parce qu’on s’aperçoit en discutant avec eux qu’ils ont une véritable culture générale dans des domaines aussi variées que la politique, la littérature ou encore l’économie...», indique-t-elle.

Selon Calixte Beyala, il y a aussi des journalistes qu’elle trouve étrange. Elle affirme qu’elle les qualifie de journalistes-rumeurs, journalistes-caniveaux, journalistes-réseaux sociaux, journalistes-bas-ventraux, journalistes-bars-ragots. Elle note que ceux-ci ne font pas dans l’information. «On se demande bien par quelles écoles ils sont passés et ils sont légion, disqualifiant ce noble métier, lui jetant l’opprobre de telle manière qu’un illettré pourrait les traiter de fous. Ils écument des plateaux de télévision et les studios de radio, débitant des mensonges, des contrevérités, falsifiant la réalité avec une telle facilité qu’on en demeure interloqué. Leur métier n’est pas d’informer mais de désinformer. Leur outrecuidance n’a d’égale que leur désir de faire mal, de dire du mal, de calomnier, de diffamer avec une telle facilité que le pauvre soleil en arrive à douter de sa propre existence, que là-haut dans les deux, les anges se regardent étonnés, le bon Dieu aussi d’ailleurs…», ajoute-t-elle. Calixte Beyala affirme que la deuxième catégorie de journalistes, susmentionnée doit être combattue avec vigueur.

 

Avec ActuCameroun