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Cameroun : Kah Walla invite Maurice Kamto à laisser la place du « hold-up électoral » à une « révolution-non violente » qui va balayer le régime Biya

Pour Kah Walla, la décision de Maurice Kamto de poursuivre avec le hold-up électoral n’est pas une bonne option, il faut plutôt envisager une révolution « non violente » qui va balayer le régime en place.

Cette femme politique était en live Facebook avec l’activiste Max Senoir Ivoir. Elle a une fois de plus manifesté son envie de voir le peuple  descendre dans les rues pour faire fuir le dirigeant camerounais.

Cependant, Kah Walla pense que la méthode qu’emploie le MRC de Maurice Kamto pour viser le pouvoir est obsolète. L’élection présidentielle étant terminée, il faut rapidement retourner la page du Holp-Up et envisager une autre option qui pourrait mettre à mal le régime en place.

Mais pour y arriver, il faut mettre toutes les différentes forces en synergie d’action, car aucun parti seul ne peut venir à bout d‘un régime comme celui de Paul Biya, et ceci n’est possible que si et seulement si le MRC quitte cette histoire de Hold-up pour se joindre à la révolution non violente.

« L'enjeu est actuellement national, les élections ont eu lieu, elles étaient mauvaises. Quand un jeu est mauvais, on ne reste pas et dire c'est moi qui ai gagné le jeu qui était mauvais. On a tous vu que l'élection était mal organisée. On a tous vu ce qui s'est passé durant cette élection », soutient la présidente du Camerooon people party (CPP).

En clair, Kah Walla laisse entendre que tant qu’on va continuer à poser le problème en termes de personnes au lieu de le poser en termes de la refondations de la  Nation, ça va être difficile. « Vous posez le problème en termes de personne au lieu de la poser en termes de refondations. Aucun mouvement seul, ne peut réussir le projet de mettre fin à ce régime », estime la femme activiste.

Bien connue pour son franc-parler et son intransigeance, l’initiatrice de mouvement « Stand up For Cameroon », et du « vendredi en noir » veut voir le pays basculer entièrement  vers une révolution non-violente, à l’image du Burkina Faso, du Soudan ou encore de l’Algérie,