C’est un nouveau feuilleton qui s’ouvre ainsi entre le Redhac et le ministre de l’Administration Territoriale.
Paul Atanga Nji, face à la presse ce jour dans la salle des conférences de son département ministériel à Yaoundé, a accusé les ONG telles Redhac, Human right watch et Amnesty international d’avoir reçu 5 milliards de FCFA pour produire des faux rapports sur le Cameroun.
Le membre du gouvernement a surtout soutenu que ces ONG sont dans une démarche conspirationniste contre l’armée et le Cameroun.
En réaction, 237actu.com apprend que Maximilienne Ngo Mbe, directrice exécutive du Réseau des Défenseurs des Droits de l'Homme de l'Afrique Centrale (Redhac), organise une conférence de presse demain mardi 10 mars à 11h pour répondre au super chef de terre.
Mais, il n’ya pas que les ONG qui travaillent pour déstabiliser le Cameroun. Le ministre Paul Atanga Nji, qui est par ailleurs le secrétaire permanent du Conseil de Sécurité National, accuse aussi certains médias basés à Douala de ralayer les rapports à charge contre l’armée. Il cite nommément le quotidien Le Jour, la radio Balafon, la radio ABK, STV et Equinoxe télés, qui sont dans la ligne de mire, et de ce fait menacés de fermetures.
« Ces médias sont particulièrement et simplement interpellés. Le Cameroun n'a pas besoin d'une radio mille collines. Les médias n'ont pas vocation à jeter de l'huile au feu» a dit le ministre Atanga Nji.
