Brenda Biya, la fille du président Paul Biya, est déterminée à exprimer son malaise sur les réseaux sociaux.
C’est notamment sur Facebook qu’elle raconte depuis un moment ses mésaventures. En effet, la princesse Brenda a publié des vidéos il ya moins de 48 heures, dans lesquelles elle montre son appartement tout saccagé. Elle semble surtout indiquer qu’elle est prise en otage par des personnalités dont les noms ne sont pas cités.
«Je suis tellement dans le mal ici au pays, regardez (montrant son appartement tout saccagé, vraisemblablement par elle-même Ndlr)...Vous trouvez normal qu’on me garde encore ici quand je ne vais pas bien ? Qu’est-ce que j’avais demandé ils m’ont donné ? Rien ! Ils veulent que rejoigne leur côté de piment et remplissement de poches », balance Brenda, dans une vidéo devenue très virale sur les réseaux sociaux.
Dans une autre vidéo, la fille unique du Président Paul Biya s'adresse à un employé du palais, qui se charge de ramasser les débris des objets détruits par elle. Ce dernier lui demande d'aller se reposer, et à elle de répondre : « Tu me demande d’aller me reposer ?...tue moi…Voila les tessons de bouteille par terre…Voila mes mains…Tuez-moi je vois...Je suis folle, ammenez-moi à Jamot », déclare-t-elle
Débat autour de la santé Brenda Biya
Au regard de ces données, à priori, on pourrait affirmer que la fille de Paul et Chantal Biya ne se porte pas très bien.
Déjà dans une autre vidéo publiée il ya quelques semaines, Brenda déclarait n’avoir rien obtenu de tout ce qu’elle a demandé. Elle réclamait en vain son ordonnance médicale. Tel un cri de détresse, Brenda confiait qu’elle pourrait perdre la vue si rien ne fait pour elle.
Ministre Paul Atanga Nji
Brenda Biya, à en croire un document qui circule sur la toile, aurait fait appel à son avocat, lequel a donné 24 heures au Ministre de l'Administration Territoriale Paul Atanga Nji pour la laisser libre de ses mouvements.
Selon ce document en langue anglaise, dont l’authenticité n’est pas garantie, Brenda n'a ni vu ni parlé depuis environ deux mois à son papa.
Privée de ses droits, le document attribué à l'avocat indique que Brenda serait en danger, abusée et violentée par les agents de sécurité, et que le ministre Paul Atanga Nji, l’un des auteurs de sa rétention, serait pris pour responsables de toute situation malheureuse qui pourrait arriver.