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Cameroun-Combat des profs : Fame Ndongo tente une nouvelle fois d’humilier Maurice Kamto

Le chancelier des ordres académiques s’est résolument donné pour mission de sortir à chaque fois son stylo à bille rouge,  à la moindre formulation d’une phrase par Maurice Kamto, le leader du MRC.

Autrement dit, le professeur de Lettres et sémiologie, a complètement ramené le débat politique en un cours de Langue Française. Ce soir encore, le Secrétaire à la communication du Comité Central du RDPC remet une nouvelle couche, suite à une sortie dans laquelle Maurice Kamto attribue au régime en place la responsabilité de la récente attaque de Boko Haram dans le departement de Moya Sanaga, Extreme Nord.

237actu propose à ses lecteurs le post de Maurice Kamto et la réplique de Fame Ndongo

D'après plusieurs sources concordantes, des éléments de l’organisation terroriste Boko Haram ont fait une incursion violente dans la localité de Nguetchewe, dans le Mayo-Moskota, Département de Mayo Tsanaga, dans la nuit du 1er au 2 août 2020, causant plus d'une vingtaine de morts, des blessés graves, et des destructions de nombreux biens matériels.

Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) exprime ses condoléances attristées aux familles durement éprouvées et sa compassion aux blessés. Il condamne fermement ces actes de barbarie qui choquent la conscience et constituent des crimes graves tant au regard de nos lois que des instruments juridiques internationaux.

Le MRC réitère qu'il est extrêmement urgent que la sécurité des personnes et des biens soit renforcée dans les zones exposés aux attaques récurrentes.

Le peuple Camerounais assiste, impuissant, à la mise à mal de la paix et de la sûreté sous le régime illégitime et incompétent en place. Nous lui disons qu’il est possible de restaurer la paix et la stabilité dont notre pays pouvait s’enorgueillir naguère. L'avènement de l’Etat de droit et d’une gouvernance dévouée à la protection et à l'épanouissement de tous les citoyens Camerounais sans discrimination aucune nous y mèneront. Restons confiants, mais toujours alertés !

Maurice Kamto

Le RDPC a lu le dernier « post » (compte Facebook) de M. Kamto sur le drame de Nguetchewe (Mayo Tsanaga). Notre Parti relève quatre barbarismes :

1-Barbarisme juridique. M. Kamto prétend parler au nom du peuple camerounais, alors qu’il n’a aucun mandat électoral (suffrage universel direct ou indirect), contrairement au Président de la République, aux sénateurs, aux députés, aux conseillers municipaux etc…

2- Barbarisme philosophique. Il transgresse le principe aristotélicien du
tiers-exclu (A ne peut pas être égal à non A). Un régime légal et légitime ne peut pas être « illégitime » : le Chef de l’Etat a été élu, puis réélu, dans la transparence, au suffrage universel direct par le peuple camerounais, maitre de son destin.

3- Barbarisme sémantique. Un régime qui a substantiellement modernisé les paradigmes diplomatiques, politiques, administratifs, économiques, sociaux et culturels du Cameroun, tout en préservant avec détermination l’unité de l’Etat, l’intangibilité des frontières, la sécurité des personnes et des biens, ne peut pas être « incompétent ». Les mots ont une signification précise que nul n’a le droit de falsifier à sa guise. C’est l’objet de la sémantique.

4- Barbarisme syntaxique. A la ligne 30, M. Kamto écrit : « citoyens Camerounais », au lieu de « citoyens camerounais » (cet adjectif qualificatif exige un « c » minuscule, et non pas un « C » majuscule, car il ne s’agit pas d’un substantif). Ligne 20 : « zones exposés », au lieu de « zones exposées » (féminin pluriel, le lexème « zone » étant un nom féminin).

  • Que pense le MRC de ces quatre contradictions? Est-il toujours confiné dans son manuel de politique-fiction ?

Fame Ndongo