Prédisant l’échec de la manifestation initiée par le président de son parti le MRC, Célestin Djamen, explique que le peuple camerounais n’a pas encore atteint le stade ultime du sacrifice politique.
Extrait de ses propos sur radio Balafon, 21 septembre 2020.
Il ne va se passer rient du tout. La différence c’est qu’il y aura plein de policiers dans les rues. Parce que je sais qu’on n’a pas encore atteint, nous peuples camerounais le stade ultime du sacrifice politique. Ça existe ailleurs, mais pour l’instant nous ne sommes pas encore là. Je ne sortirai pas pour manifester, ça c’est clair et net. Ça fait plus de 30 ans qu’on manifeste avec les mêmes stratégies qui échouent toujours. Parce qu’on n’a pas la bonne stratégie
Il y a une partie du peuple qui est encore inhibée par la peur. Le moment viendra, quand le peuple camerounais voudra revendiquer ses droits, on ne le préviendra pas. Il ne préviendra pas non plus. Il n’y aura pas de date pour ça. Ce sera comme un ouragan qui va se lever, essayer de tout balayer sur son chemin
On ne proclame pas une révolution encore moins une insurrection. On ne fixe pas la date d’une insurrection. Encore moins d’une révolution. L’insurrection populaire qui n’est pas interdite par la loi. Ce qui est interdit c’est l’incitation à l’insurrection. Ce n’est pas la même chose. Inciter quelqu’un à faire quelque chose ce n’est pas la même chose que si le peuple tout entier se lève. On n’interpelle pas le peuple. Puisque le peuple est détenteur du pouvoir suprême. Quand on fait une révolution c’est une effusion. On ne prévient pas
Il y a une partie du peuple qui est encore inhibée par la peur. Le moment viendra quand le peuple camerounais voudra revendiquer ses droits, on ne le préviendra pas. Il ne préviendra pas non plus. Il n’y aura pas de date pour ça. Ce sera comme un ouragan qui va se lever, essayer de tout balayer sur son chemin
Je crois qu’on en fait un peu trop. Vous savez que nous sommes au Cameroun et on sait bien que la journée de marches, de manifestations annoncées, il y a des frais de mission, un budget qui est consacré à cela. Je ne suis pas loin de penser que ça peut dépasser les 100 millions. ça rapporte beaucoup d’argent à l’armée de l’air, de terre, la police et la gendarmerie. C’est beaucoup de frais de missions. Mais dans la réalité, je crois qu’on est en train de prendre un marteau pour tuer une mouche
