Reçue ce 07 octobre dans le cadre de l'émission Couleurs tropicales sur RFI, l'artiste de renommée internationale a répondu à plusieurs questions d'auditeurs dont l'une sur la crise qui sévit depuis 3 ans dans les deux régions à majorité anglophone du Cameroun.
Cameroonvoice
C’est le tout premier passage de la musicienne camerounaise dans l’émission Couleurs Tropicales, a reconnue l’artiste à l’entame d’une interview très émouvante avec le célèbre animateur Claudy Siar. La chanteuse a en effet rappelé une récente révélation sur elle, qui a ému ses millions de followers; L’on a appris qu’elle cumule plus de 2 millions 700 mille d’abonnés sur le réseau social Instagram, soit un record en Afrique francophone . Elle subit depuis plusieurs années maintenant, le traumatisme d’un viol qui lui a volé sa fierté et son épanouissement. Déprimée, l’artiste tente de s’en remettre et a confié , courant l’émission, que la musique est en quelques sortes un exutoire dans cette épreuve. Elle s’est en effet ouverte à toutes les questions à elle destinées pendant le programme. Elle parlait tantôt de sa vie privée et de ses ambitions, dans une aisance en français qui a fait dire à un auditeur qu’elle est la preuve vivante de ce que la crise anglophone n’a pas raison d’être-elle est d’expression anglaise-.
Comme on pouvait s’y attendre, un auditeur ivoirien du nom d’Adack Beynaud a voulu avoir sa position sur l’origine du conflit communément appelé « la crise anglophone» et les actions menées par les artistes originaires de ces régions pour venir au bout d’une guerre qui a déjà coûté la vie à plus de 3000 personnes. Avec simplicité et de façon laconique, Daphné a répondu « Le conflit n’est pas entre les francophones et les anglophones…Il n’y a aucun problème entre les francophones et les anglophones. On a un problème avec le gouvernement», a précisé la native de Buéa sur les antennes de RFI et d’ajouter «on a eu à faire des chansons avec Mr Léo, Salatiel et bien d’autres artistes» dans le but d’inverser la tendance qui inquiète de plus en plus.