Paul Biya avec l’audience au palais de l’Unité accordé à Gunter Nooke, le représentant personnel pour l’Afrique de la chancelière allemande Angela Merkel le jeudi 15 février est venu définitivement mettre terme à la rumeur qui l’avait annoncé mort.
Cette rumeur sur la mort du président Paul Biya amplifié par le collectif des organisations démocratiques et patriotiques des Camerounais de la diaspora (Code) s’était rapidement embrasée sur la toile.
Selon cette organisation, le président de la République avait été aperçu dans une clinique très huppée de Genève en suisse.
« Localisé dans une clinique très huppée du canton helvétique. Tout le personnel de ce centre hospitalier est très étroitement surveillé. La police helvétique tient toutes les sorties nuit et jour et vérifie systématiquement l’identité de tous les visiteurs. La tension est très palpable autour de cette clinique et l’inquiétude se lit sur les visages », avait écrit le code, qui se donne comme priorité absolue le départ immédiat de Biya.
En rappel, c’est n’était pas la première fois qu’une rumeur de cette nature soit répandue.
En 2004, le président de république avait déjà été annoncé pour mort alors qu’il était en visite privée à Genève en Suisse. Dès sa descente d’avion à son retour, au président de la république de déclarer presque de façon laconique. « J’étais en visite privée en Europe. J’ai appris comme tout le monde que j'étais mort. Il paraît qu'il y en a qui s'intéressent à mes funérailles. Eh bien, dites-leur que je leur donne rendez-vous dans une vingtaine d'années ».
