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Cameroun-Crise anglophone : Me Charles Tchoungang (ancien Batonier) accuse l’ambassadeur américain « d’immixtion inacceptable » dans les affaires internes d’un pays souverain.

Me charle Charles Tchoungang (ancien Batonier)

Peter Henry Barlerin, ambassadeur américain au Cameroun est accusé d’immixtion dans les affaires internes d’un pays souverain.

Charles Tchoungang, ancien bâtonnier de l’ordre des avocats du Cameroun, a accusé le lundi soir, le diplomate américain « d’immixtion inacceptable » dans les affaires internes d’un pays souverain.

« L'immixtion de l'ambassadeur américain dans les affaires internes du Cameroun, un pays souverain, est inacceptable », a déclaré , l’ancien bâtonnier sur les antennes d’EquinoxeTV, une télévision privée basée à Douala.

Le 3 avril dernier, l’ambassadeur américain, avait réuni à Yaoundé,  capitale camerounaise, certaines figures de la société civile, du clergé, des politiques et un membre du gouvernement.

La rencontre n’avait pas tardé à soulever un tollé au sein de l’opinion, qui a accusé les USA de vouloir « instrumentaliser » et « internationaliser » une crise qui tire vers sa fin, dans l’objectif d’une saisine du conseil de sécurité et d’une intervention militaire des pays occidentaux qui se présentent comme les gendarmes du monde chargés de « répandre » la démocratie.

En décembre 2017, le département d’État avait déconseillé à ses ressortissants de se rendre dans le Nord-Ouest et le Sud-ouest, en proies à des violences dans le prolongement de la crise anglophone, qui secoue ces deux régions depuis novembre 2016.

Quelques mois avant, en septembre 2017, sur son site internet, la représentation diplomatique américaine, limitait les déplacements de ses ressortissants, en zone anglophone. Au départ corporatiste, la crise anglophone a pris la coloration sociopolitique aux relents identitaires, avec un pic de violences, au lendemain de la proclamation symbolique d’indépendance le 1er octobre 2017. Le HCR estime à 20 mille réfugiés enregistrés, le nombre de camerounais ayant fui les violences dans le Nord-Ouest et le Sud-ouest

Ces camerounais, ont trouvé refuge au Nigéria. L’on dénombre également des milliers de déplacés internes. Et, 30 morts dans les rangs des forces de l’ordre et de sécurité, selon un décompte KOACI. Des dizaines d’activistes armés, présentés comme des « terroristes » par le pouvoir, sont régulièrement « neutralisés ».

 

Source : Koaci.com/237actu.com