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cameroun-Présidentielle 2018 "J’avais peur que Paul Biya nous déçoive"Fostine Fotso (Député RDPC)

Fostine Fotso [Député RDPC]

L’annonce de la candidature du président Paul Biya pour la présidentielle 2018 au Cameroun a créé une émotion indescriptible au sein de sa famille politique, le Rdpc dont il en est le président national.

Anxieux du silence de leur leader face aux multiples appels à candidature, les militants ne savaient plus à quel saint se vouer. Il a enfin donné sa position en fin de semaine dernière, d’abord via son compte tweeter et ensuite le dossier physique qui a été déposé ce même jour à Elections Cameroon, Elecam, organe en charge d’organiser les élections au Cameroun.

L’élite politique de l’Ouest n’a pas attendu que sonne l’alerte générale pour se prononcer sur cette question. Un meeting dit de remerciements et de soutien de la candidature de Paul Biya a été organisé à Baham dans les Hauts-plateaux, au lendemain de cet évènement, en présence du président du Sénat, des membres du gouvernement et des élus. Tous ont manifesté leur joie pour cette annonce du président qui tranche nette sur la question de sa retraite annoncée par certaines sources.

Dans la foulée, l’honorable Fostine Fotso, députée Rdpc des Hauts-plateaux à l’Assemblée Nationale rassure : « J’ai eu de larmes aux yeux. Des larmes de joie, parce que j’avais tellement peur que notre candidat naturel nous déçoive. Parce que voyez-vous, les candidats dit d’opposition sont les enfants qui ont mangé sur la même table avec le président de la République, ses enfants si je peux dire.

 Aujourd’hui, ils sont prêts à bousculer le patriarche. Et le président de la République nous a sauvé en déclarant sa candidature. S’il choisissait même un des nôtres pour présenter la personne allait faire la campagne à quel moment quand on sait que ces candidats de l’opposition préparent le terrain depuis des mois aujourd’hui et qui seraient même financés par les réseaux obscures à l’étranger qui veulent renverser le chef de l’Etat?

Dans notre tradition on ne bouscule pas le patriarche. Le président de la République nous a redonné le sourire et nous allons dans les hauts plateaux lui assurer une victoire à 100%. Vous savez à Baham je suis le caillou dans la chaussure de Maurice Kamto qui est mon frère, parce que j’ai été 1er adjoint au maire ici à Baham et tout le monde peut vous témoigner qu’à chaque célébration de mariages je remettais les cadeaux aux mariés. Avec les microprojets et des associations qui fédèrent les pauvres.

Avec la formation gratuite en microinformatique, l’association flamme d’amour, de justice et paix, femmes solidaires de madame Fongang à Batié, nous sommes sûres de remporter cette victoire. Le bas peuple est essentiellement fidèle. Il ne trahit pas. Les luttes de leadership ne concernent pas le bas peuple. Quand vous avez donné un comprimé à la basse société, elle vous est reconnaissante. Mieux vaut avoir des amis en bas que de les avoir en haut.

Donc avec nos amis d’en bas, nous allons assurer la victoire au président de la République. Ils sont sortis tous nombreux des quatre arrondissements pour accueillir le président du sénat qui est venu à Baham aujourd’hui pour donner le ton. Le président de la République a décidé de proroger nos mandats parce qu’il a confiance aux élus qu’il a investit en 2013. Il n’y avait pas de raison qu’il doute de nous.

Nous allons donc lui assurer sa victoire avant que les luttes de leadership ne s’installent. Pour le moment nous prions tous nos camarades qui ont des ambitions d’enterrer les haches de guerre pour que mains dans la main, qu’on se mette derrière le candidat Paul Biya.

Ne dit-on pas que tout pouvoir vient de Dieu ? », S’interroge-t-elle. L’évidence c’est que cette présidentielle 2018 pourra avoir un lot de surprises si l’on s’en tient aux réalités du terrain.

 

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