Jean Bertrand Mache a établi les responsabilités et insisté sur le respect de la loi hier à Douala.
Jean Bertrand Mache Njonwouet, le patron du département, a invité la presse hier 20 septembre 2018 dans ses bureaux à Bonanjo, Douala, afin d´apporter un éclairage sur ce qu´il considère comme un lynchage de trop que subissent les autorités administratives du Wouri ».
Ceci fait suite à l´interdiction de la manifestation du meeting du parti Univers du candidat Cabral Libii, prévu au stade Cicam le 23 septembre prochain, par le sous-préfet de Douala 5e.
L´information claire et nette. Une affaire qui a défrayé la chronique, avec le chef de terre pointé du doigt et la dénonciation d´un soi-disant mauvais jeu des autorités administratives ».
Le préfet du Wouri explique donc : Le sous-préfet de l´arrondissement de Douala 5e a reçu déclaration d´une manifestation publique à se tenir au stade Cicam le 23 septembre prochain pour le compte du parti Univers et certainement son candidat à la présidentielle.
Le stade Cicam appartient à une institution et le sous-préfet devrait avoir comme élément de soutien à cette déclaration la preuve de ce que le lieu est rendu disponible.
Le sous-préfet ne gère pas le stade Cicam. Suite au refus par les ordinaires de ce stade d´abriter un tel meeting, le sous-préfet n´avait pour seule alternative que de l´interdire. Ça veut dire que si les déclarants ou les organisateurs de la manifestation défèrent un lieu approprié sans histoires auprès de la même autorité, le récépissé sera déclaré.Le sous-préfet n´a fait qu´appliquer la loi Le contentieux est ailleurs. Il doit se passer entre les organisateurs et les ordinaires. » Jean Bertrand Mache Njonwouet s´est déclaré surpris de la manière dont cette affaire est traitée ou de la réaction de ceux qui ont vocation à diriger tout un pays d´être autant amateurs dans la lecture ou l´application des lois et règlements.
CameroonTribune