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Cameroun-Ouest-Mifi: Le RDPC se déshabille dans les médias

Chaque responsable de ce parti politique tente de faire endosser à l’un de ses camarades, la responsabilité de la douche froide essuyée dans ce département.

Avec à peine 30% des suffrages favorables au candidat du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), à l’issue de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018, le département de la Mifi a été sur l’échiquier national, le plus faible contributeur à la victoire de Paul Biya. Loin de prendre cette débâcle comme un signal d’une urgente et profonde introspection, les cadres du parti au pouvoir dans la Mifi en ont plutôt vu un prétexte pour réveiller leurs vieux démons. Et ce qu’ils se disaient jusque-là dans un cadre restreint, est désormais sur la place publique. La première étincelle a été allumée par un certain Diderot Tada, connu comme proche et fervent supporter d’Emmanuel Nzété, Délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Bafoussam (Cub). Sur les antennes d’une radio locale lundi 29 octobre dernier, ce s’est indigné de ce qu’au cours d’une réunion d’évaluation de la participation du Rdpc au scrutin présidentiel, Joséphine Fokam, 2ème adjoint au maire de la commune d’arrondissement de Bafoussam 1er, ait tenté de faire endosser au ‘’super maire’’ de Bafoussam la responsabilité de la contreperformance du Rdpc dans la Mifi. Il allait ensuite à la suite d’un grand déballage, présenter Joséphine Fokam comme l’actrice de la dégringolade du Rdpc dans la Mifi en général et à Bafoussam 1er en particulier en la décrivant comme « un caillou dans la chaussure du Rdpc ».

Pour lui, Emmanuel Nzété est la cheville ouvrière de tous les projets réalisés ou en cours de réalisation dans le but d’améliorer les conditions de vie des habitants de la capitale de la région de l’Ouest. Après cette sortie, la militante du Rdpc accusée, n’est pas restée les bras croisés. Par le même canal, elle a donné sa réplique ce mardi 30 octobre 2018. Au cours de son intervention, Joséphine Fokam, a balayé d’un revers de la main, toutes les accusations portées contre Jules Hilaire Focka Focka (maire de Bafoussam 1er) et elle. Cette élue a présenté le "porte-parole" d’Emmanuel Nzété comme « personne qui ne marche qu’avec son ventre ». Elle a pris pour preuve, le fait qu’il ait "trahi" l’ancien Maire Sdf de la commune de Bafoussam 1er dans l’espoir d’y être recruté comme responsable de la communication dès l’arrivée aux affaires du nouvel exécutif conduit par le Rdpc. Or « nous avions dans notre équipe un vrai professionnel, Jacob Nguini. Donc nous n’avions rien à faire avec une photocopie », a riposté Joséphine Fokam. Elle n’est pas passée par le dos de la cuillère pour pointer son pourfendeur du doigt comme celui-là qui, à travers des conseils pervers, a pu travestir l’«ange» qu’était Emmanuel Nzété, aimé de toute la population ; en «démon», désormais détesté et honni de tous. Elle a signifié au premier magistrat de la ville de Bafoussam, l’urgence de se débarrasser de telles personnes dans son entourage.

Joséphine Fokam s’est dit prête à apporter la juste réplique à toute attaque dont elle ferait l’objet. La hache de guerre est donc déterrée.

Pour mémoire, le climat est devenu davantage tendu entre Emmanuel Nzété et une bonne partie de l’exécutif municipal de la commune d’arrondissement de Bafoussam 1er depuis que le site de construction de l’hôtel de ville de Bafoussam 1er a été saccagé par la CUB qui exigeait l’arrêt des travaux pour défaut de permis de bâtir.