×

Veuillez désactiver le bloqueur de publicité SVP!

Vous n'aimez pas la publicité dans les pages, nous le comprenons bien! Par contre, un site d'information sans pubicité ne pourra pas survivre sans revenu publicitaire.

Cameroun-Liberté publique: Le sous-préfet de Mbouda parle à ses collègues

En acceptant d’autoriser une manifestation du Mrc, ce responsable administratif a montré que l’étouffement que choisissent nombre de ses collègues, n’était pas la meilleure solution.

Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a organisé un meeting dimanche 18 novembre dernier, dans la ville de Mbouda. Loin d’être un événement nouveau, ce meeting se particularise néanmoins par le fait qu’il a bel et bien bénéficié d’une autorisation de manifestation publique. Depuis la proclamation des résultats de la dernière élection présidentielle en effet, plusieurs autorités administratives ont fait montre d’une certaine phobie exacerbée à l’égard du parti politique dirigé par le Pr. Maurice Kamto. Dans certaines villes du pays, même des simples conférences de presse qu’il prévoyait d’organiser, ont été interdites par les sous-préfets territorialement compétents. Ceux-ci brandissaient comme motif, « les menaces de trouble à l’ordre public ».

Contrairement à ses collègues, Edward Egbe Forsah, sous-préfet de Mbouda semble opposé à cette logique de bâillonnement des populations. Il a jugé nécessaire d’autoriser le meeting du Mrc dont le prétexte était l’installation de Théodore Jiatsa au poste de secrétaire de la fédération départementale des Bamboutos. A raison. Car le calme et la retenue dont ont fait preuve les militants du Mrc au cours de cette cérémonie, ont donné raison à ceux qui estimaient que les arguments qu’invoquaient certaines autorités administratives n’étaient ni plus, ni moins que des alibis.

Restés figés sur le lieu de la manifestation, militants et sympathisants du MRC ont sagement écouté les discours de leurs responsables qui ne s’empêchaient nullement de mettre cependant à nu les tares du régime en place au Cameroun. De même, des banderoles condamnant un « hold-up électoral » était dressé. De temps en temps, des patrouilles de la police et de la gendarmerie sillonnaient le lieu de l’événement. A la fin, chaque habitant de la ville de Mbouda venu prendre part à cet événement, regagné son domicile sans faire de casse, sans nuire à quiconque.