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Cameroun- Prochain Gouvernement; Paul Atanga Nji : L’homme du président

Paul Atanga Nji

Depuis le léger réaménagement du 02 mars 2018, le choix du chef de l’Etat porté sur cet homme pour diriger l’administration territoriale a été à l’image de Dieu. Ce département ministériel vient de retrouver ses lettres de noblesse après 16 ans de froideur et de timidité.

En neuf (09) mois seulement le bilan de l’ancien ministre chargé de missions à la présidence de la République est immense. Le vase de la performance est plein à craquer, nous espérons que ce miraculeux du haut commandement territorial continuera dans cette esquisse positive à l’heure où le pays de Paul Biya a besoin des hommes à l’image de leur président de la République.

Le moins que l’on puisse dire est que le chef de l’Etat camerounais s’est toujours comporté plusieurs fois comme Moïse dans la Bible lorsqu’il fallait délivrer le peuple d’Israël en captivité chez pharaon en Egypte. De même, en situation difficile, Paul Biya a souvent demandé à Dieu de lui montrer les hommes sur qui il doit placer sa confiance pour sortir son pays de la déroute, des écueils, des situations difficiles.

Dans ce registre, Paul Atanga Nji, après avoir reçu l’onction du chef de l’Etat, pour remettre l’autorité administrative sur les chapeaux de roue, vient d’être classée selon certains observateurs le ministre le plus actif du gouvernement durant les 09 mois qui ont précédé le récent réaménagement du gouvernement. Pour certains compatriotes, on ne vendait pas chère sa peau au marché des postulants à ce ministère stratégique surtout que le Cameroun était sur le qui-vive d’une consultation politique assez bouleversante.

La plu- part des circuits d’affaires et réseaux d’Etat ne s’attendaient pas à ce que Paul Atanga Nji vienne superviser la présidentielle dans le cadre de la transparence, l’ordre et la sécurité. Mais les voies de Dieu sont insondables tout comme les réactions du chef de l’Etat son excellence Paul Biya. Ainsi, dans la perspective d’une nouvelle formation du gouvernement, l’arrivée de Paul Atanga Nji au Minat nous a permis de comprendre qu’avec Paul Biya, on doit s’attendre à tout dans la mesure où l’homme du 06 novembre sait choisir les hommes qu’il faut à la place qu’il faut et selon l’aspect socio politique que présente le pays. Déterminé à laisser son territoire dans sa modernité, son prestige à l’émergence 2035, Paul Biya, longtemps trahi et déçu par les intellectuels, s’est focalisé sur les hommes d’actions.

Paul Atanga Nji, un homme loyal

Les Camerounais qui ne manquent jamais de trouver les anomalies sur les hommes à qui le chef suprême des armées a placé sa confiance ont tout dit de Paul Atanga Nji au lendemain de sa nomination à la tête du Minat. Certains ont la mémoire courte lorsqu’en 1990 un jeune homme de 34 ans a foudroyé politiquement Ni John Fru Ndi à Bamenda au mo- ment au le multipartisme imposait une fournaise ardente au climat socio-politique du Cameroun. Grâce à Paul Aganga Nji, le Rdpc a commencé à parler fort à Bamenda et Nord-ouest. Un homme d’affaires dynamique qui s’est lancé dans le monde des finances aux premières heures du Renouveau. Il a réussi à se faire une place au soleil grâce à son dynamisme et son courage. Un homme éclairé, outillé, futé dans l’administration publique et privée. Pétri d’expériences dans le développement des microfinances là où il a fait ses preuves, le chef de l’Etat ne pouvait pas l’élever si haut si Atanga Nji n’était pas une substance grise. Le juge- ment de Dieu n’est pas celui des hommes et Paul Biya, le père de la nation, l’a compris plusieurs fois en choisissant les portraits les plus insoupçonnés pour réussir là où les diplomates, les diplômes de l’Enam et les universitaires se sont cassés les figures.

Les Prouesses d’un soldat fidèle

Une série de critiques infligées au choix de Paul Atanga Nji comme Minat, le gouvernement de la République est témoin des 16 ans d’inertie, timidité, froideur, somnolence et dérives de l’autorité administrative sous le magistère de Marafa Hamidou Yaya et René Emmanuel Sadi.

Ces deux prédécesseurs de Paul Atanga Nji ont dirigé à leurs manières ce département ministériel considéré comme la cuisine interne du pays.

Nous nous réservons de porter les jugements sur leurs différents passages au Minat. Cependant, le rapprochement entre Jean Fochivé et Paul Atanga Nji nous intéresse et l’occasion nous est donnée d’en féliciter cet homme formé dans le tas et qui vient de donner de la chaleur à ce ministère longtemps embrigadé dans les réseaux obscurs et les cercles vicieux liés à l’alternance au sommet de l’Etat. Pour tout dire, avec Paul Atanga Nji le travail bien fait mérite des encouragements.

L’autorité administrative doit se faire respecter en ce sens qu’il représente le chef de l’Etat dans son ressort de compétence. Avec l’actuel Minat, le chef de terre a retrouvé son autorité d’antan. Journal Epervier