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Cameroun-35 ans du renouveau-Administration publique: Célébration et désertion.

Alors que les autorités ont totalement la tête tournée vers la fête, le personnel assure la garde des locaux. Férié d’autre genre hier, 06 novembre, jour de célébration de l’an 35 du Renouveau. Un tour effectué à la sous-préfecture de Bazou, dans le département du Ndé. Le bureau du maître des lieux est fermé depuis le matin, y compris le secrétariat. Ça se comprend, il est en fête. Sur place, les services de la perception et de la carte nationale d’identité fonctionnent. Même si la morosité se fait ressentir, due au nombre peu élevé des usagers. Quelques personnels retrouvés sur les lieux sont hors de leur bureau et ont le regard rivé vers la tribune des fêtes, non loin de là. Car, il n’y a personne pour « déranger ».

A la question de savoir si l’absence d’une autorité ne paralyse pas le service, la réponse est claire : « le service ne peut ne pas fonctionner, puisque l’adjoint est présent. En cas d’urgence, on peut faire appel au sous-préfet, ou même aller le rencontrer à la tribune », explique l’adjoint au « chef de terre ». Avant de préciser que le service est fonctionnel et continuel quand ce n’est pas un jour férié. « Dans tous les cas, on travaille ici par délégation des pouvoirs », ajoute un autre agent en service dans cette administration.

C’est une ambiance similaire à la préfecture de Bandjoun, dans le département du Koung-Khi. Où l’on remarque que les portes du bureau du préfet sont fermées. Pas de garde à l’entrée, ni même le secrétaire particulier. Seuls des services tels que celui des recettes et la délégation de la communication sont ouverts. Il est 14h. Il se dit ici que les dossiers ont été diligentés très tôt dans la matinée. Au secrétariat de la sous-préfecture situé au rez-de-chaussée du même immeuble, la porte est ouverte et l’on rassure qu’il n’y a pas de problème majeur.

Dans la ville de Bafoussam, la préfecture respecte également un chronogramme d’activités selon l’ordre de passage. Si l’on pouvait s’inquiéter de l’absence au bureau de certains adjoints préfectoraux dans le Ndé, le Koung-Khi et la Mifi, globalement, le travail n’était pas perturbé hier.

 

© Source : Mutations