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Paul Biya menace de nouveau les sécessionnistes et s’éloigne du dialogue inclusif : « ils savent ce qui les attend »

Dans son discours adressé ce vendredi 18 janvier 2019 aux lauréats de la 36ème promotion de l’école militaire interarmées, le chef de l’Etat, chef des armées a de nouveau mis en garde les séparatistes qui ont fait leur lit dans les régions du Nord-ouest et de Sud-ouest.

L’ultimatum de plus

C’est une autre menace qui survient après celle contenue dans son adresse à la nation du 31 décembre dernier et après celle prononcée depuis sa page Facebook le 14 janvier 2019. Résolument décidé à gagner la guerre qu’il mène depuis plus de deux ans déjà contre les populations dissidentes du Nord-ouest et du Sud-ouest, S.E. Paul Biya semble s’éloigné de plus en plus du dialogue inclusif qui est prescrit depuis le début de cette crise comme une panacée.

« Ainsi que j’ai eu récemment l’occasion de le dire, la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest est et demeure au centre de mes préoccupations. Des groupes armés, s’appuyant sur un projet sécessionniste chimérique, y ont ces derniers mois, répandu la mort et la désolation, tuant, mutilant, incendiant et détruisant de précieuses infrastructures.

 

 

Les populations de ces deux régions sont les principales victimes des exactions de ces groupes criminels.

 

 

Je voudrais les assurer, une fois de plus, que la Nation tout entière se tient à leurs côtés dans cette épreuve. Elle partage leur préoccupation concernant leur sécurité ainsi que leur aspiration à un retour au calme et à une vie sociale normale. Je ne ménagerai, pour ma part, aucun effort pour que cette aspiration légitime se réalise. Depuis le début de cette crise, je n’ai cessé de rechercher les voies et moyens d’une résolution pacifique de celle-ci. Je ne reviendrai pas sur la longue liste des mesures prises à cet égard.

 

Le Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration que je viens de créer, est déjà à pied d’œuvre. Les premiers contacts sur le terrain sont encourageants. Je réitère mon appel à nos jeunes qui se sont laissé entrainer dans une voie sans issue, à saisir cette opportunité de revenir dans le droit chemin, de reconstruire leurs vies et de participer, aux côtés de leurs autres frères et sœurs, à l’édification de notre pays.

 

Quant aux criminels qui persisteront à rester sur la voie de la violence, ils savent ce qui les attend. Les forces de défense et de sécurité continueront à faire leur devoir, avec fermeté, détermination et professionnalisme ».

On en vient alors à se demander si cette guerre qui terrasse les soldats de l’armée  et les populations civiles camerounaise depuis plus de deux ans n’avait pas encore véritablement commencée pour le président, pour qu’il en soit encore au stade des menaces.