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Sango Ndedi Ndolo : une icône silencieuse.

Sango Ndedi Ndolo

 

Un regard synoptique jeté sur la musique camerounaise, très vite trois groupes d’artistes peuvent se distingués. Ceux qui appartiennent à la génération dite jeune, celle qui ose, qui embrasse les courants urbains et qui bouscule tous les codes, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Cependant cette génération nous laisse un petit goût amer, la nostalgie d’un patrimoine musical qui se perd. Mais, il y’a ceux du deuxième groupe. Celui des gardiens de nos traditions, ils font du folklore, une musique bien à nous et parfois même bien trop attachée à une seule tribu de chez nous, incapable de rompre les clivages et de se vendre à l’extérieur. Et enfin, il y’a ceux qui appartiennent au troisième groupe, Ceux qui font une musique qui porte nos empruntes, fortement imprégnée de notre culture et tout autant universelle. Le Cameroun qui s’invite ailleurs sans perdre ce qui le distingue, la musique qui fait écho à notre originalité et à notre authenticité, sans jamais dépayser l’étranger.

C’est à la rencontre de cette musique que nous vous convions, une musique de chez nous et de là-bas, portée par un homme : Sango Ndedi Ndolo.

Un Artiste camerounaiselle

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Auteur, compositeur, interprète et guitariste d’origine camerounaise, ce géant de l’Afro-back, au regard inquisiteur, à la voix douce et voilée et à la peau mate foncée, voit le jour à Douala ; ville estuaire du Cameroun. Très tôt, le jeune Sango va baigner dans une ambiance musicale, car chez les Moukoko, la musique est une affaire familiale. Entre une grand-mère cantatrice et un père fondateur du premier festival de musique du Cameroun, le décor est vite planté.

A l’âge de 20 ans, c’est la révélation. Le jeune Ndedi Ndolo s’envole pour la France. Installé à Paris pour ses études, les appels incessants des sirènes se font de plus en plus retentissants, il comprend qu’il veut se consacrer exclusivement à la musique.

Il commence alors comme bassiste, chante dans des groupes, fait le choriste et accompagne des grands noms comme Michael Winter, The Nubians, Princesse Erika, David Charvet, Ayo … un parcours écliptique et polymorphe qui fera de lui un chanteur camerounais-universelle.

Habitué du Zénith de paris et de l'Olympia, Sango se produira au cours de soirées privées devant des artistes comme Tina Turner, Bono, Jay-Z et Beyonce, ou encore Quincy Jones.

En séjour au Cameroun à l’occasion des fêtes de fin d’année, Sango nous ramène dans son sac, un disque de dix titres. Une décade dans laquelle il a généreusement offert toutes les dimensions de ses univers musicaux parallèles.

L’album EYALA

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Fruit de dix années de travail intense, l’album Eyala est la réponse aux attentes d’un public de plus en plus nombreux, une invitation à s’offrir des moments de voyage, entre dix chansons mélodiques et envoutantes.

Les textes, écrits en "Douala", langue maternelle de l’auteur, nous ramènent irrésistiblement vers le cœur de l’Afrique.

Sango est un poète qui livre sa vision tourmentée et bienveillante de la vie, des rapports entre les hommes et leurs liens à leurs racines, à la terre.

Chanson après chanson, il réussit à nous entraîner dans son univers riche et coloré.

Avec ses appels tantôt solaire et optimiste, tantôt mélancolique et désespéré, à l’union, à l’amour et à l’universalité, l’album Eyala est une célébration joyeuse et dansante de l’Afrique aux mille visages.

Découvrez encore mieux l’univers de Sango Ndedi Ndolo en allant sur son site Web et sa page Facebook.