Les bureaux des représentations diplomatiques du Cameroun en France, en Belgique et en Allemagne ont été envahis samedi 26 janvier par des manifestants.
Selon des sources parisiennes, au moins 50 manifestants auraient envahi l'ambassade du Cameroun à Paris avant de saccager l'endroit, abattant ainsi l'image du chef de l'État, Paul Biya.
La police locale s'est immédiatement précipitée sur les lieux et a fait sortir les manifestants qui ont poursuivi leurs manifestations dans les rues.
Des images sont également apparues à l'ambassade du Cameroun en Belgique, où des manifestants ont brièvement pris le bâtiment en charge, mais la police a été rapide pour prendre des mesures et empêcher tout préjudice matériel. C'était le même scénario au consulat du Cameroun en Allemagne.
Maurice Kamto, qui continue à contester les résultats de l’élection présidentielle, a déclaré que les manifestations pacifiques visaient à dénoncer ce qu’il qualifiait de «holdup electoral», ainsi que l’incapacité du gouvernement à résoudre la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.
Au cameroun, la marche fait un bilan de 6 blessés parmi lesquels, l’avocate Michel Ndoki et l’activiste Célestin Ndjamen. Par ailleurs, selon les sources gouvernementales, plus de 100 personnes auraient été interpellées.
