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Enlèvement de Kamto et les cadres du MRC : Akere redoute une insurrection populaire

Me Akere Muna

Maurice Kamto, arrivé deuxième à l’élection présidentielle d’octobre et qui continue à revendiquer la victoire dans les urnes, a été arrêté, lundi 28 janvier, ainsi que certains de ses alliés tels que Albert Dzongang et Christian Penda Ekoka, ils auraient été par la suite conduits à la direction de la police judiciaire à Douala

Ces arrestations ont créé un tollé général au sein de l’opinion, Me Akere Muna redoute une insurrection populaire. Dans une déclaration sur les réseaux sociaux, l’ancien bâtonnier écrit « Le peuple est aux prises avec le gouvernement. Maintenant, le professeur Kamto, dirigeant du MRC et d’autres personnes ont été arrêtés. En essayant de montrer sa force, le gouvernement expose ses faiblesses. Maintenant que le peuple a vu et compris, nous devons nous préparer, car le gouvernement gère le nord-ouest et le sud-ouest ainsi que tout un pays qui se dirige vers l'insurrection »

Edith Kah Walla, a également exprimé son indignation suite à ces arrestations « le régime de Mr Biya confirme, pour ceux qui en doutaient encore, sa nature fondamentalement répressive et arbitraire », a-t-elle écrit, se disant convaincue « que cette démarche gouvernementale aura des effets amplificateurs de la tension sociale et politique »

Kah Walla a à cet effet exigé que « les personnes interpellées soient relâchées et surtout, que leurs droits et libertés soient scrupuleusement respectés»

Le MRC avait appelé à des marches contre la réélection de Paul Biya, 85 ans, dont 36 au pouvoir. Depuis l’annonce des résultats, fin octobre, Maurice Kamto n’a cessé de dénoncer un « hold-up électoral ». Samedi, 117 personnes ont été arrêtées lors de ces marches dans plusieurs villes du pays, dont Yaoundé, Douala et Bafoussam.

L’ex-directeur de campagne de Maurice Kamto, Paul-Eric Kingue, et le rappeur engagé pro-Kamto Valsero font partie des personnes interpellées samedi.