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François Soudan (directeur de la rédaction de « Jeune Afrique ») vient au secours de Maurice Kamto « Il n’a pas commandité le saccage des ambassades »

François Soudan (directeur de la rédaction de « Jeune Afrique »)

Accusé, entre autres, d’« insurrection », Maurice Kamto, candidat malheureux à l’élection présidentielle d’octobre qui continue à revendiquer sa victoire, il a été interpellé le 28 janvier dernier , ainsi que plusieurs autres personnes qui lui sont proches, ils sont depuis lors gardés au Groupement spécial d'opération (GSO) à Yaoundé. Les réactions sont très nombreuses après l’arrestation de l’opposant camerounais. Cette fois, c’est François Soudan qui monte au créneau.

En effet, le directeur de la rédaction de Jeune Afrique, François Soudan, a commenté hier sur RFI la grande Une du journal panafricain, consacrée à l’arrestation de Maurice Kamto, parution de lundi 04 février 2018

Extrait, Jeune Afrique, éditorial François Soudan

La prise d’assaut et saccage des ambassades, c’est des éléments minoritaires de la diaspora. Ceux qui connaissent Maurice Kamto, savent très bien qu’il n’a pas commandité ce type de violence.

Donc, c’est au Cameroun que ça se passe, et à cet égard c’est vrai que le niveau de répression de la marche blanche, ce n’est pas plus acceptable non plus. On ne dit pas assez mais ça se déroule dans le contexte d’un climat général qui n’est pas sain depuis la campagne présidentielle

La multiplication sur les médias dit patriotiques, radios, télé, réseaux sociaux, d’appels à la détestation contre une communauté qui est celle de Maurice Kamto, et une radicalisation en retour de certains secteurs de cette communauté, personne n’a rien à gagner dans cette situation délétère.

Il est plus que temps que le président Biya apaise le climat pas des gestes forts… Je pense que ce n’était pas judicieux pour le pouvoir de procéder à l’arrestation de Maurice Kamto