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Etrange réaction d’un journaliste après le discours de Paul Biya à la jeunesse, « On a l'impression d'avoir à faire à un malade atteint d'Alzheimer »

Benjamin Zebaze, journaliste, et Directeur de publication du journal Ouest-Littoral, a collé un commentaire  au discours du président Paul Biya, tenu hier 10 fevrier en prélude à la célébration de la 53ème fête de la Jeunesse Camerounaise.

« Vraiment pénible de voir un homme qui serait plus à l'aise s'il avait pris sa retraite, jouer au "président", alors qu'il est clair que les choses lui ont échappé depuis longtemps », a regretté le journaliste

Ci-dessous sa réaction intégrale :

Les discours de Paul Biya se suivent et se ressemblent. Mais pour celui de ce soir, il fallait, soit avoir bu 5 grand verres de whisky à sec, soit avoir fumé un kg de chanvre indien, soit encore bu 10 comprimés de tramadol afin d'avoir le courage de le suivre jusqu'à la fin. Lorsqu'il aura pris sa retraite, les Camerounais lui reconnaitront au moins ce mérite: celui d'être capable de parler beaucoup, pour ne rien dire.

Si sur la forme, on a vu un homme d'une raideur inquiétante, on a aussi noté qu'il avait beaucoup de mal à se faire entendre; sa voix semblant l'abandonner de plus en plus.

Le dernier des techniciens audiovisuels a aussi remarqué, que la "bande" a été recollée à plusieurs reprises. Soit parce qu’il a fallu répéter plusieurs fois certains passages, soit que le président a été à plusieurs endroits, censurés: tout cela n'augure rien de bon.

On a eu droit à ses éternelles phrases: "le "recul de la solidarité entre les nations"; l’émergence, "une grande cause nationale"; il faut défendre les acquis; "beaucoup a été fait au cours des dernières années pour améliorer notre tissu économique et social"; je vous demande de "ne pas perdre espoir"; "je n'ignore pas vos difficultés"... Tout cela après bientôt 37 ans ? Qui n'a pas encore entendu ces phrases ?

On a l'impression d'avoir à faire à un malade atteint d'Alzheimer, qui ignore, de "bonne foi", ce qu'il a dit précédemment.

Vraiment pénible de voir un homme qui serait plus à l'aise s'il avait pris sa retraite, jouer au "président", alors qu'il est clair que les choses lui ont échappé depuis longtemps. 18 minutes sans aucune décision concrète ? Bravo Monsieur Biya et pauvre Cameroun.