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Chantal Biya contrôle le poste de Secrétaire général de la présidence de la République à travers Ferdinand Ngoh Ngoh, selon Jeune Afrique

Dans un numéro à paraitre demain lundi 18 février 2019, l'hebdomadaire panafricain Jeune Afrique publie une enquête bouleversante, dans lequel il essaie de démontrer comment la premier dame, Chantal Biya, influence sur le choix des hommes chargés de gérer les affaires courantes de la République.

Voici un extrait de cet article que signe François Soudan, Directeur de la Rédaction de Jeune Afrique

Chantal Biya est devenue une vraie femme politique qui s’est imposée dans l’univers impitoyable de la présidence. Elle a appris les codes de la politique, elle a su se faire une place, elle est devenue un véritable pôle de pouvoir dont l’influence est incontestablement croissant.

Il y a deux postes importants à la présidence de la République. Il y a le Directeur du cabinet civil et il y a le Secrétaire général de la présidence de la République. Ces deux postes, elle les contrôle. Le DCC actuel, Samuel Mvongo Ayolo, est un proche de la première dame. L’autre poste, Secrétaire général de la présidence, pratiquement celui de vice-président au Cameroun, est occupé par Ferdinand Ngoh Ngoh.

La CAN 2019, ça été un échec incontestablement, mais Ferdinand Ngoh Ngoh, tout comme le ministre des sports, Bidoung Kpwatt, qui est également un proche de la première dame, s’en sont très bien sortis au dernier remaniement ministériel.

Ils n’ont pas été sanctionnés. Ferdinand Ngoh Ngoh a même été élevé au rang de ministre d’Etat Au sein de la présidence, il y a des clans. Les proches de Madame Biya qui ont été nommés, viennent essentiellement de la région d’origine de sa mère qui est l’Est du Cameroun.

Il y a aussi un clan Bulu qui est proche de Paul Biya, c’est la Région du chef de l’Etat. Ce clan grince les dents devant la montée en puissance de la première dame