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Cameroun-Grève à l’université de Douala: Le Syndicat National des Enseignants du Supérieur (SyNES) en colère contre l’Administration de cette institution.

Dénonçant les conditions de travail difficiles et inacceptables dans lesquelles ils sont confrontés depuis près de 24 ans, la réunion de crise tenue hier entre les responsables de l’administration de l’université de Douala et le Synes dans l’optique de résoudre ce préjudice s’est avérée infructueuse. C’est ainsi que le mot de grève n’a pas été levé. Les cours ne reprendront donc pas ce mercredi.

Selon  les sources concordantes, le Coordonateur de syndicat national des enseignants du supérieur, Mr Eyango Djombi, considère cette grève comme étant une interpellation aux responsables de l’administration de cette institution : « C’était juste un mouvement d’interpellation pour amener la partie adverse à considérer la manière de nous traiter et éventuellement nous appeler autour d’une table pour nous proposer des choses concrètes»,a-t-il déclaré.

Il a également dénoncé le manque d’infrastructure en 24ans de service lorsqu’il dit : « Ca fait 24 que les enseignants de l’université de Douala n’ont pas de bureaux, nous recevons des étudiants sous des arbres, nous même, nous nous reposons sous des arbres, nous préparons nos cours avant d’entrer en amphi sous des arbres, regardez tout ce qu’il y a comme amphi ici ! Il n’y a pas d’eau, ni de toilette, vérifiez Douala Manga Bell c’est R+3. Imaginez-vous 3000 personnes sans eau et sans toilettes», a-t-il martelé.

En réponse à ces préoccupations, le Professeur Joseph Djinga, Conseiller technique de cette institution universitaire affirme que « par rapport à certains problèmes qu’ils ont posé, vous avez vu, ceux des toilettes qui doivent êtres réhabilitées ; pour ce qui concerne les problèmes d’infrastructures, vous savez que c’est un problème réel ; le Recteur est entrain de négocier avec les différentes parties prenantes pour que le bâtiment dont on parle soit effectivement achevé».

Les négociations qui n’ont donc pas abouties hier ont conduit à la poursuite de la grève en ce jour.