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CAMEROUN-DROIT : LES AUTOCHTONES BAKA POUR LA PROTECTION DE LEUR FORET

foret équatoriale

Estimée à près de 60 000 hectares, cette communauté en appelle à la protection de cet espace.

Les peuples autochtones du Cameroun viennent d’achever à Mintom (Sud du Cameroun) une exposition sur le musée vivant Baka. Au cours de cet évènement, une table ronde a été consacrée entre autres, à la nécessité de consulter les peuples autochtones vivant autour d’un projet de champs d’hévéa développé dans la région par l’entreprise Sudcam, filiale camerounaise du Singapourien Halcyon Agri Corporation.

« Nous voulons utiliser ce festival culturel pour parler de notre existence et des problèmes auxquels nous sommes confrontés en tant que peuple Baka. Nous appelons le gouvernement camerounais à reconnaître officiellement nos chefs et à nous apporter un soutien administratif pour sécuriser nos 60 000 hectares de terres forestières. Cette étendue comprendra une forêt communautaire et le musée vivant du peuple Baka d’Assok.», a déclaré Bienvenue Abila, chef de la communauté Baka d’Assok.

Dans ce plaidoyer du peuple Baka, Greenpeace Afrique est partie prenante. L’ONG internationale appelle les autorités gouvernementales à garantir le respect des droits coutumiers des peuples autochtones en les associant activement aux processus en cours de réforme du régime foncier et de révision de l'aménagement du territoire. «Le lien intrinsèque entre les Baka et leurs forêts les obligent à être considérés comme des partenaires égaux dans la gestion des forêts. Cela aidera le peuple Baka à mieux défendre ses droits vis-à-vis des projets de développement.», explique Sylvie Djacbou, responsable de la campagne Forêt de Greenpeace Afrique.