Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun(MRC), Maurice Kamto, a écrit le 14 avril à ses codétenus une correspondance intitulée « Lettre à mes co-détenus politiques illégalement détenus à la suite des marches blanches du 26 janvier 2019»
Dans cette missive abondamment partagée sur la toile, l’opposant du fond de sa cellule, dénonce « la détention arbitraire » dont lui et ses co-détenus font l’objet, et accuse certains magistrats d’avoir un « engagement partisan et un parti-pris politique ».
Le président autoproclamé du Cameroun ne cache pas son désir à rencontrer l’actuel locataire du palais d’Etoudi pour, dit-il, solder avec lui « le passif du scrutin présidentiel du 7 octobre 2018 et jeter les bases sérieuses et crédibles d’un nouveau départ politique ».
Malheureusement, la nouvelle figure de l'opposition camerounaise regrette le fait que cette démarche soit traitée avec «mépris» par le «régime et ses laudateurs».
L’homme politique ne conclut pas sa lettre sans toute fois remonter le moral de ses compagnons d’armes écroués avec lui. Il les invite à continuer de se battre «sans relâche » pour que les auteurs de violations de leurs droits, des actes de torture dont ils font l’objet, « répondent devant les tribunaux nationaux ou internationaux».
