C’est l’une des décisions fortes à l’issue de la visite de Véra Songwe, La secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) au Cameroun.
À l’issue des entretiens qui ont duré plus d’une heure et demie avec le chef de l’Etat camerounais S.E Paul Biya, la Secrétaire exécutive de la CEA a indiqué que ceux-ci ont porté, entre autres, sur la ratification par le Cameroun de l’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) signé à Kigali au Rwanda et la diversification de l’économie camerounaise.
Vera Songwe a expliqué au chef de l’État camerounais qu’il serait souhaitable pour le Cameroun d’être parmi les premiers États à ratifier l’accord sur la zone de libre-échange continentale. Ceci d’autant plus que le Cameroun, locomotive de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), a été parmi les premiers pays à avoir signé cet accord le 21 mars à Kigali.
Pour la secrétaire exécutive de la CEA le Cameroun doit aller vers la Zleca en préconisant la diversification de son économie. Elle a préconisé la promotion de l’esprit d’innovation dans l’économie numérique grâce à la vulgarisation de l’outil et la réduction des coûts.
Avec un marché de 1,2 milliard de personnes, la Zleca représentera un produit intérieur brut (PIB) de 2 500 milliards de dollars si les 55 États membres de l’Union africaine y adhèrent. Selon la CEA, la Zleca est l’unique opportunité pour les États de la sous-région Afrique centrale de redresser considérablement leurs économies et de contenir systématiquement les chocs associés à l’effondrement des cours des produits de base sur le marché mondial.