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Cameroun-gestion publique : une grève annoncée à la campost.

campost

En effet, les employés de cette structure ont choisi la date du 24 Avril 2019 pour lancer un mot d’ordre de grève pour réclamer de nouvelles revalorisations.

Un préavis de grève avait d’ores et déjà été adressé au Premier ministre, puis notifié au directeur général de la Cameroon Postal Services (Campost) le 8 avril 2019. Cette nouvelle grogne des employés de la Campost fait suite, apprend-on de sources officielles, « au non-respect des engagements pris par le directeur général de Campost », à la suite du « protocole d’accord signé avec le personnel le 26 novembre 2018 ».

Pourtant, selon un rapport du comité interne mis en place le 25 janvier 2019, afin d’évaluer la mise en œuvre des neuf résolutions contenues dans ce protocole d’accord, il ressort que «la direction générale a respecté la quasi-totalité des obligations lui incombant». Nouvelles revendications Ces efforts d’apaisement ne semblent pas avoir satisfait les syndicats des employés. Ces derniers ont, en effet, fait tenir au chef du gouvernement camerounais un nouveau préavis de grève dans lequel, souffle une source proche du dossier, il est exprimé « de nouvelles revendications, alors que les précédentes ont presqu’été résolues ».

Il s’agit notamment de la prise en compte et du paiement des effets financiers des avancements (2016, 2017, 2018) dans les salaires du mois d’avril 2019 ; du paiement de la totalité des arriérés liés aux effets financiers des avancements et reclassements du personnel (2016, 2017, 2018) ; du paiement intégral des soldes de tout compte échus ; et du paiement de la dette interne du personnel des années 2006 à 2009. Autant d’exigences qui, selon nos sources, nécessitent une enveloppe globale de plus d’un milliard de FCFA.

« En effectuant un rapprochement du coût des charges correspondantes (aux nouvelles revendications des employés) avec les recettes propres de l’entreprise, l’on se rend à l’évidence que cette demande n’est pas réaliste, considérant toutes les autres charges incompressibles auxquelles l’entreprise doit faire face. Sauf à vouloir consacrer la position de faillite de la Campost qui, il faut le rappeler, survit grâce aux subventions de l’État », confie un responsable de l’entreprise postale.

il est important de  rappeler que, ce nouveau mouvement d’humeur à la Campost survient en pleine mise en œuvre d’un plan de restructuration, consécutif à la signature, le 11 octobre 2018, d’un contrat plan d’un montant de 22,8 milliards de FCFA, entre l’entreprise postale publique et l’État, son unique actionnaire. Ce contrat prévoit la restructuration organisationnelle, opérationnelle et technique de la Campost, dans l’optique de la mise en place d’une gouvernance saine et compétitive ; la maitrise des charges d’exploitation, afin de les aligner sur les revenus ; l’amélioration de la performance de la Campost ; l’apurement de la dette des clients du Centre des chèques postaux et de la défunte Caisse d’épargne postale ; le renforcement des fonds propres de l’entreprise ; ou encore la formation et le renforcement des compétences commerciales et techniques du personnel, etc.