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Polémique sur le stade : Parfait Siki remet les pendules à l'heure sur le rôle de la FECAFOOT

Parfait Siki, ancien secrétaire général par intérim de la FECAFOOT, clarifie la polémique sur le choix du stade pour le match Cameroun-Namibie. Le journaliste affirme que la CAF n'impose pas le lieu des matchs, mais valide les choix des fédérations, pouvant ainsi accepter des modifications. Parfait Siki évoque l'importance de la concertation entre la FECAFOOT et la fédération visiteuse concernant le site du match, tout en précisant que le choix doit tenir compte des recommandations du coach. L’ancien SG de la tour de Tsinga rappelle que la réglementation de la CAF privilégie le stade de la capitale pour les matchs, et que c'est au gouvernement d'assurer l'accueil des équipes dans le pays. Il interpelle par ailleurs la FECAFOOT sur son rôle vis-à-vis des décisions étatiques et de la coordination des matchs.

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« Primo : La CAF ne décide pas du stade d’un match, elle homologue les stades pour une compétition ou une fenêtre FIFA et valide les choix présentés par les fédérations. Elle inscrit ensuite ce choix dans son calendrier des matchs sans autre forme de procès. Le lieu du match peut changer et n’est pas inscrit dans le marbre.

En revanche, quand le lieu du match a été validé par la CAF, une concertation avec la Fédération visiteuse est impérative pour le choix du nouveau site. Fort heureusement : en jouant le match à Yaoundé, plutôt qu’à Garoua, cela entraîne moins de temps de voyage et de tracasseries, donc de fatigue pour les joueurs namibiens.

Deuxio : c’est bien la FECAFOOT qui informe la CAF du lieu choisi pour abriter le match, parce qu’elle est son unique interlocuteur pour l’organisation d’un match officiel comme celui du 7 septembre 2024. L’erreur qui est faite par l’exécutif actuel de la FECAFOOT est de penser que puisqu’elle est l’unique l’interlocuteur de la CAF, c’est à elle qu’incombe la décision du lieu du match. C’est faux. La procédure appliquée de tout temps veut que la Fédération demande au coach le stade qui convient le mieux à l’équipe au regard d’un ensemble de paramètres liés à la préparation et au déroulement de la rencontre. Ce choix peut faire l’objet d’une discussion entre la Fédération et le coach, si la Fédération a une préférence prééminente, qui peut être marketing ou logistique. Généralement, si l’entraîneur insiste, la fédération l’écoute, c’est lui le technicien. La fédération se saisit du choix du Coach et le communique au ministère des sports pour la non-objection. C’est après que la FECAFOOT communique le lieu consensuel à la CAF. Le Minsep permet ainsi de mobiliser tous les services de l’Etat qui entrent dans l’organisation du match, notamment la sécurité, élément essentiel.

La FECAFOOT doit donner un coup de main à l’Etat et non un coup de pied.

Tertio : Au demeurant, le règlement de la CAF de la CAN indique dans ses dispositions 13.13 que le stade de la capitale du pays d’accueil est préférentiel et les autres sont optionnels. Quiconque veut jouer en dehors de la capitale prend en charge les frais de déplacement de l’équipe visiteuse.

C’est au Gouvernement qu’il revient de s’assurer que les citoyens de toutes les Régions peuvent accueillir les Lions Indomptables ; ce n’est surtout pas une mission de la FECAFOOT, qui est chargée du développement du football dans toutes les Régions et non de l’équilibre régional.

In fine, qui a dit à la Fecafoot que l’État est obligé de lui donner la raison pour laquelle il veut qu’un match des Lions Indomptables se joue à Yaoundé plutôt qu’à Douala ou à Garoua ? Si l’Etat décide de renoncer à ses prérogatives devant l’agitation d’un quarteron de séditieux, il ne devra s’en prendre qu’à lui-même ».