Dans un post sur ses réseaux, la vice-présidente du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale(PCRN) s’insurge avec véhémence de deux militants de son parti dans la commune de Bipindi dans la région du Sud dans le département de l’Océan.
La porte-parole du président dudit parti Cabral Libii met au banc des accusés les autorités locales qui, à travers ses arrestations vont à l’encontre de l’expression démocratique.
La teneur de son discours en ces termes :
« LIBÉREZ-LES !
Deux de nos camarades sont aux arrêts à Bipindi.
Le délit qui leur vaut cette privation de liberté, c’est leur militantisme au PCRN, et non au RDPC.
C’est cela que le Chef de l’Etat, Président National du RDPC avait promis aux camerounais?
C’était ça la démocratie pour laquelle il s’était engagé ?
A titre de rappel, c’est dans ce même département de l’océan, qu’un maire avait dit en mondovision que ses engins écraseraient les militants du PCRN, s’ils se rendaient à Kribi.
Question de forme, je rappelle à ces militants zélés qui ternissent l’image du Cameroun que, en son préambule, la Constitution de notre pays commande qu’aucun citoyen ne soit inquiété en raison de ses opinions politiques.
Il est possible que la présence du PCRN dans certaines localités, déconstruise le mythe de l’invincibilité du RDPC dans l’arrière pays, mais la réponse à l’opposition politique c’est le travail, et le bilan !
LIBÉREZ NOS CAMARADES ! ».