La campagne présidentielle n’est pas encore officiellement ouverte mais déjà , les candidats proclamés affûtent leurs armes et mettent en avant leur programme politique. C’est le cas pour le président du PURS (parti uni pour la rénovation sociale).
Pour ce dernier, il apparait impérieux que le Cameroun mette en œuvre sa souveraineté dans tous les secteurs clés de l’économie. Dans un post sur ses réseaux sociaux, il d’abord un état des lieux en ces termes « sur les dix premiers mois de l’année 2022, les opérateurs économiques camerounais ont dépensé 23,6 milliards de FCFA pour importer de la friperie. En 2023, le Cameroun en a importé 61 221 tonnes. Sans compter les maladies et infections auxquelles nous sommes exposées. Pendant ce temps, la production de coton a été estimée à 395 000 tonnes durant l’année 2024. Selon les dernières estimations, 95 % de la production actuelle est vendue sur les marchés internationaux, pour seulement 5 % transformés localement par la Cotonnière Industrielle du Cameroun (CICAM). Est – ce normal ? ». Pour remédier à cela, l’homme politique estime qu’il faut « une reconsidération de nos habitudes culturelles, une revalorisation de la production et de la consommation locales, un changement des mentalités et l’acceptation de soi via une éducation qui façonnera le type de profil ou de camerounais que nous voulons pour notre pays. »