Invité de l’émission Rendez-vous avec l’Afrique sur Voxafrica, le jeudi 12 juin 2025, l’ancien journaliste de Radio France Internationale(RFI) est revenu sur cette grande actualité qui va secouer le Cameroun dans les prochains mois et les forces en présence notamment Maurice Kamto
Quelques morceaux choisis de son intervention :
« Il y a un monsieur qui a été ministre de la République pas n’importe lequel. Il s’est battu pour ce pays-là. Chacun se souvient de ce qu’il a fait pour récupérer Bakassi, que les Nigérians étaient en train de reprendre. Un jour, il est opposant ; d’un coup, il est devenu le diable. Mais puisque j’en parle, on va me dire : « Tiens, il est le défenseur de Maurice Kamto. » Donc, je n’ai plus le droit d’en parler. Si je parle de Maurice Kamto on va dire que je défends mon frère Bamiléké ».
« La vérité, aujourd’hui, c’est que, pour moi, si on me demande mon avis mais je ne suis rien, je le dis tout de suite à ceux qui vont commencer à s’agiter je ne suis pas… Je n’ai pas le droit de voter dans ce pays-là [Cameroun]. Mais la vérité, c’est : laissons tout le monde aller aux élections. Que tout le monde aille aux élections et qu’on ait les résultats ».
« Est-ce qu’il n’y a pas quelque chose d’absurde à ce qu’on soit en train de débattre de la candidature d’un homme qui a déjà été candidat en 2018 au Cameroun ? Qu’est-ce qui fait qu’on soit toujours dans des trucs loufoques ? J’ai écouté très distraitement les débats à la télévision, avec de grands professeurs de droit, et on s’est dit : si ce sont les professeurs de droit, on ferait mieux de garder nos enfants à la maison ».
« Je n’ai pas envie de devenir président […] c’est une prison. Peu importe ce que tu fais, on te tape sur les doigts… Je n’ai même pas l’ambition de me lancer en politique. J’estime qu’à un moment donné il faut savoir s’en aller tout simplement. Maintenant, il y a un débat, c’est qu’il faut aussi que dans les oppositions on donne une alternative de sortie aux gens ».