Mamadou Mota exige la libération des militants du MRC.
Dans une tribune publiée le 16 août 2025, Mamadou Mota, président par intérim du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), a dénoncé la détention prolongée de plusieurs militants de son parti arrêtés à la suite des incidents du 4 août devant le Conseil constitutionnel. « La vie d’un de nos amis politiques est actuellement en danger en raison de cette séquestration. Il est sans soin et sa santé s’est totalement détériorée », a-t-il alerté.
Les interpellations ont eu lieu lors du contentieux préélectoral, alors que l’accès à la salle d’audience avait été restreint par les autorités. Les tensions à l’extérieur s’étaient soldées par une garde à vue administrative de 15 jours, renouvelable, infligée à une cinquantaine de personnes. « Des militants du MRC et certains Camerounais sont arbitrairement arrêtés et séquestrés au sein de la brigade du lac », a dénoncé Mota, exigeant leur libération immédiate.
La Commission des droits de l’homme du barreau du Cameroun avait déjà réagi dans un communiqué du 7 août, estimant le nombre d’interpellés à environ 58, et réclamant leur remise en liberté « immédiate et sans condition ». Les avocats du MRC affirment que la garde à vue avait officiellement été levée le 12 août par le préfet du Mfoundi, mais que les personnes arrêtées demeurent détenues.





