Serge Espoir Matomba, candidat à l’élection présidentielle de 2025, s’est engagé à suivre les traces de Félix Moumié et Ruben Um Nyobé pour sauver le Cameroun. Premier secrétaire du PURS, Serge Espoir Matomba considère que la construction du pays est une mission noble qui nécessite une ferveur surhumaine et une puissance de conviction.
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«Mon Cameroun n’est point un phantasme. Mon Cameroun n’est point un gáteau, un trophée, Sa construction n’est point un passe-temps. Elle n’est point un hobby pour retraité ou pour préretraité. Elle n’est point espace de joutes de cour de récréation, de guerre des boutons, de soldats de plomb. Alors, comme Ruben Oum Nyobe, comme Félix Moumié, comme Emest Quandé et les autres, je m’y suis engage encore pubère. La tâche est dure, je le sais, la route est longue je le sais aussi. Mais c’est ma mission, c’est notre mission. Je l’ai découverte, elle est exaltante et je ne la trahirai point.
– Je l’accomplrai avec la ferveur surhumaine de mes modeles qui ont cru en la leur depuis
Douala Manga Bell.
– Je T’accomplirai avec la puissance de Ruben Oum Nyobe qui défia TONU pour nous ramener la liberté
Je Faccomplirai avec foi sauvage de Quandsé qui n’abdiqua jamais et qui traina le colonialisme à un procès historique.
Je T’accomplirai avec la noblesse de Moumié qui comme beaucoup d’autres y laissa sa vie
Je l’accomplit au avec leur sublime acharnement qui nous a permis Funion des deux Cameroun là où notre alter égo le Togo a perdu sa part anglophone et à moi il incombe de cimenter le vrere ensemble.
Le vrai , mon seul credo Je l’accomplirai avec leur générosité qui les a conduits à choisir une langue du Nord comme future langue officielle et nationale du Cameroun, sans se laisser dérouter par des tribalismes abscons
Je la ciselerai avec leur puissance de modeler et le résultat sera beau
Nous sommes les héritiers d’un territoire. Mais un territoire est un vase qu’il faut remplir. Et pour ce faire, il nous faut une langue nationale pour sortir définitivement d’une conflictualité que trouve son fondement dans Taliénation linguistique coloniale. Il nous faut un système scolaire, un système juridique pour toute la nation. Il nous faut des régions portant des noms qui correspondent à notre histoire. Il nous faut un modèle de décentralisation digne de ce nom. Il nous faut des rues, des établissements scolaires, des infrastructures dont les noms rendent hommages à nos héros.
Je ne trahirai point. Je n’abdiquerai point. Et ce faisant, je ne le ferai jamais seul. Ce n’est pas ma nature. Mais ce faisant, je ne serai pas un messie. Ce pays en regorge alors, je n’alourdirai point la charre. Je ne le ferai pas sans vous je n’en ai pas les moyens. Et au bout de la nuit, que notre génération termine la mission qui a valu la vie à Manga Bell et à bien d’autres, dont le sang a tracé les frontières de ce pays et écrit une belle histoire »