Promotion de la gouvernance locale : TOCKEM veut créer une cellule de la coopération décentralisée dans chacune des communes de la Menoua

Avec l’arrivée à terme en juin prochain de la convention conclue entre le département du Nord de France et les communes de la Menoua, grâce à l’association TOCKEM, cette organisation de la société civile veut désormais organiser les communes de sorte qu’elles l’aident à mieux les aider.

L’association TOCKEM vient d’organiser un atelier productif, à l’intention des agents de terrain des six communes de la Menoua. Cette rencontre s’est déroulée du 19 au 21 avril 2016 au siège de l’association, à Ntsingbeu dans le groupement Bafou. Le thème au centre des travaux a porté sur le « Renforcement des capacités des techniciens communaux en montage de projets, et en recherche de financements ».

Le partenariat signé entre le département du Nord de France et les communes de la Menoua, en 2007, grâce à TOCKEM et à son pendant français ELANS, a fortement facilité la mise en œuvre effective de la décentralisation, dans les communes de ce département du Cameroun.

Seulement, avec l’arrivée à terme de cet accord de coopération en fin juin prochain, il est devenu nécessaire d’explorer de nouvelles stratégies d’obtention de financements.

D’où le besoin d’armer les cadres communaux, des moyens techniques indispensables à l’exploration des sources de financement. Cette action de TOCKEM visant à la création à terme, d’une cellule de la coopération décentralisée là où elle n’existe pas encore, dans les communes de la Menoua.

Et selon les mots de Kassé Irène, représentant la structure organisatrice et responsable de l’atelier, « (…) TOCKEM espère que les connaissances acquises ces trois derniers jours aideront les participants, à transformer en richesse tous les besoins qui seront relevés dans leurs communes, à travers la pratique de la gestion des cycles des projets… »

Comme cet atelier a eu pour but ultime l’amélioration de la gouvernance locale dans les communes, et que le bien-être des populations constitue la raison d’être de l’association, son représentant a enchaîné en promettant « (…) de toujours appuyer les municipalités locales, dans la limite des moyens disponibles, dans leurs efforts de satisfaction des besoins sans cesse grandissants des populations, afin de participer ensemble à l’accomplissement de la vision gouvernementale à l’horizon 2035… »

Dans son allocution de clôture, Demenou Tapamo Adrienne Paule, maire de Fokoué, parlant au nom de ses pairs du département, a reconnu que cet atelier leur a ôté une grande charge des épaules, car « (…) il est difficile de gérer une commune lorsqu’on n’a pas de collaborateurs outillés. (…) Avoir des matériels de travail c’est bien. Mais il encore mieux de disposer de collaborateurs bien formés… »

Les participants reconnaissent la pertinence du sujet traité, et en veulent davantage.

Au nom des treize participants ayant pris bénéficiés de la formation, Kenfack Timo Belmondo, chef de bureau du Développement local de la commune de Fokoué, a commencé par observer qu’à l’épreuve du terrain, ils avaient compris que l’organisation des renforcements de capacités de ce genre, leur restait d’une grande utilité.

Puis, il a conclu par une doléance : « (…) Cette formation étant elle-même un projet, les participants émettent le vœu de bénéficier plus tard d’un encadrement dans le volet « Suivi-évaluation » des compétences qui leur ont été transmises… »

Cet atelier a été facilité par trois cadres internes à l’association TOCKEM : Jeannelle Alice, volontaire et appui à la coordination ; Ewodo Jean Marie, responsable du suivi des projets Eau et assainissement ; Mbelé Mekongo Paulin, coordonnateur des projets.

Répondant à la doléance formulée par le représentant des participants, ce dernier membre de l’équipe de facilitation a annoncé que « (…) Cette formation ne s’arrêtera pas en si bon chemin. Il y aura d’autres occasions pour organiser des rencontres d’échanges, telles celle-ci… » A son tour, il a souhaité voir les participants mettre leurs compétences nouvellement acquises, au service effectif de leurs institutions.

Le cœur des travaux au siège de TOCKEM a porté sur cinq grands axes : Définitions et cycle de gestion d’un projet ; Identification et conception d’un projet ; Formulation d’un projet ; Recherche de financements et mise en œuvre d’un projet ; suivi-évaluation d’un projet.

L’atteinte de l’objectif global de l’atelier, « Améliorer la gouvernance locale », est passée par un objectif plus spécifique et en lien étroit avec les apprenants : « Améliorer les capacités techniques des élus et des agents communaux, dans le montage et la gestion des projets, ainsi que dans la recherche des financements. »

Ces trois jours de travaux ont été financièrement rendus possibles, grâce au soutien financier du Conseil départemental du Nord de France et du ministère des Affaires étrangères de France.

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