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Ratés des Dixiades: Le président du comité olympique explique...

Kalkaba Malboum était face à la presse mercredi 19 décembre dernier, à Bafoussam. 

Les Dixiades s’achèvent ce vendredi 21 décembre 2018 à Bafoussam. Mais à  mi-parcours de cette 6ème édition, le comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc) a cru opportun d’effecteur une sortie pour dresser le bilan des jeux. Ce fut l’occasion pour Kalkaba Malboum de faire sa lumière sur les manquements relevés ci et là. Sans nier les faits rapportés par les réseaux sociaux et certains médias, le patron de l’olympisme au Cameroun a laissé entendre que les ratés notés relevaient désormais d’un triste souvenir. « A ce jour, tous les athlètes et encadreurs des délégations participantes sont logés. Les problèmes rencontrés au début des jeux par les délégations du Centre, du Sud et du Sud-Ouest ont été résolus en ce qui concerne l’hébergement. S’agissant de la couverture médicale sur les sites de compétition et la prise en charge en cas d’accidents survenus sur les aires de jeu, des mesures ont été prises pour pallier observées au cours des deux premières journées des jeux », a-t-il indiqué. Lors du point de presse donné mercredi 19 décembre dernier, le président du Cnosc bredouille que même lors des plus grands événements sportifs mondiaux, des dysfonctionnements surviennent. « J’ai moi-même été bloqué à l’aéroport pendant trois heures à l’aéroport lors d’une édition des jeux olympiques », a-t-il lancé. Cette comparaison (mauvaise ?), avait visiblement pour but de trouver une excuse au fait que fait des membres de certaines délégations, abandonnées à leur arrivée, aient passé la nuit à la belle étoile. « C’est un problème d’information. Il y avait des hôtels qui étaient prévus pour chaque délégation. Mais certaines se sont retrouvées là où ce n’était pas réservé pour elles. C’est pourquoi on a vu une forte concentration à certains hôtels. C’est un problème d’information », a reconnu Kalkaba Malboum. Nonobstant, il soutient, que « dans l’ensemble et si on peut tenter une comparaison avec les précédentes éditions, Bafoussam 2018 se déroule bien ».

Quoiqu’il en soit, les jeux qui prennent fin ce vendredi 21 décembre 2018, auront surtout brillé par leurs innombrables ratés. Outre l’hébergement qui a suscité des grincements de dents, d’autres couacs concernaient la restauration. Les plaintes des délégations faisaient état de ce qu’au lieu de trois repas par jour, seuls deux ont été servis pendant les premiers jours de compétition. De même, chaque athlète n’avait eu droit qu’à un litre d’eau par jour au lieu d’un litre et demi. Pour résorber ces problèmes, le comité d’organisation avait indiqué qu’en raison des difficultés rencontrées pour servir le déjeuner aux athlètes du fait qu’ils soient déjà déployés sur le terrain des compétitions, qu’une somme d’argent devait être remise à chaque athlète afin qu’il s’en occupe lui-même.

Egalement le transport des délégations ne s’est pas passé sans défaillances. Nombre d’athlètes ont été abandonnés sur les sites des compétitions pendant plusieurs heures. Au cours d’une réunion dimanche dernier, le gouverneur de la région de l’Ouest, a soutenu que cela n’était pas totalement imputable au comité d’organisation, mais aux entreprises de transport. Après avoir conduit les athlètes, les bus réquisitionnés ne sont plus revenus les chercher. Pour colmater les brèches, renseigne le patron de la région de l’Ouest, les camions de l’armée, de la gendarmerie et de a police seront mis à contribution.  Dans le même sillage, les élèves transportés pour faire foule au stade omnisport de Kouekong lors de la cérémonie d’ouverture, ont été abandonnés.  Ce n’est qu’après que des images de leur détresse aient fait le tour des réseaux sociaux que le comité d’organisation daignera envoyer un bus vers 20 heures les transporter.

Aucun pan de l’organisation n’a échappé aux ratés. Y compris, la commission médicale. Plusieurs  athlètes ont failli perdre la vie, à cause de  l’absence d’une équipe médicale.