×

Veuillez désactiver le bloqueur de publicité SVP!

Vous n'aimez pas la publicité dans les pages, nous le comprenons bien! Par contre, un site d'information sans pubicité ne pourra pas survivre sans revenu publicitaire.

Réforme du Code électoral: Les leaders de l’opposition parlent d’un même langage

Ces leaders de l’opposition ont adopté un document comportant tous les amendements, apprend-on.

Les figures de proue l'opposition camerounaise, pour une première fois depuis des décennies, souscrivent à une charte commune qui vise à rééquilibrer le jeu électoral.

L’on se souvient encore. Des leaders de sept partis politiques de l’opposition camerounaise ont signé un communiqué conjoint le 31 mars 2021 et donné une conférence de presse le 1er avril 2021 à Yaoundé pour informer l’opinion qu’ils travaillent ensemble pour une réforme consensuelle du système électoral.

Près de 04 mois après, le rêve semble devenir une réalité. Ces leaders de l’opposition, dont Maurice Kamto du MRC, Cabral Libii du PCRN, Joshua Osih du SDF, Tomaïno Ndam Njoya de l’UDC, Pierre Kwemo de l’UMS ou encore Hilaire Dzipan, viennent d’adopter un document comportant tous les amendements.

"Au terme de deux sessions en trois rencontres chacune, les Leaders de la Plate-forme des partis politiques, des organisations de la société civile, des personnalités indépendantes et des citoyens, pour la Réforme du Système électoral camerounais, informent l'opinion publique nationale et internationale que le chantier entrepris le 31 mars 2021 vient de connaître un autre aboutissement notable: en effet, ont adopté ce jour, 14 Juillet2021, le document d’amendement du Code actuel, pouvant garantir un minimum de consensus autour de notre système électoral, provenant comme vous l’avez suivi tout au long, des contributions recueillies, laborieusement traitées et consolidées par le secrétariat technique, enfin, passées au crible des Leaders, forts de leurs expériences des vécus électoraux", indique un communiqué signé du secrétariat technique de Madame Tomaino Ndam Njoya, maire de Foumban.

Après cette phase, apprend-on, ces leaders concernés vont mettre en place un chronogramme de partage dudit document avec le gouvernement, la société civil, le grand public et les partenaires du Cameroun.