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Média : « Arrêt Majeur » (Vision4), les priorités politiques et sécuritaires du Cameroun en 2020

Parfait Ayissi

Dans sa première livraison de ce mois de Janvier 2020 sur vision 4, l’émission « Arrêt Majeur », a vu un panel des plus riches et des plus variés.

L’un des rendez-vous culte de la télévision basée à Nsam, Yaoundé, a connu hier des intervenants triés sur le volet : universitaires, écrivains, hommes politiques et des acteurs de la société civile.

En effet, Parfait Ayissi recevait sur son plateau comme intervenants l'écrivaine Calixte Beyala, celle qui a failli être Secrétaire Générale de la Francophonie. Sur le plan politique, la romancière est revenue sur le dernier scrutin présidentiel, indiquant que le Cameroun est éternel, et qu’il est inutile pour certains de fuir leur score politique en accusant le code électoral. Selon la Franco-Camerounaise, on attendait de chaque parti qu'il démontre plus de clarté dans la gestion de la chose politique et plus de probité morale.

Le Professeur Jean Tabi Manga, universitaire et  homme de sciences, souhaite de tous ses vœux l'avènement d'un champ politique nouveau à travers : « un changement radical de paradigme ».

Dans la même lancée, le Professeur Jean Bahebek propose de sortir du model du fonctionnaire prévaricateur, le  chirurgien cite à l'exemple, le Professeur Jacques Fame Ndongo qui, tripatouille avec le recrutement des enseignants dans les universités d'Etat.

Le Président Banda kani transfuge du Manidem et membre du G20, parle des préssions internationales sur le Cameroun, et fait une analyse selon laquelle il y'a deux camps. D'un côté les Camerounais qui n'aiment pas leur pays et sont  à la solde des puissances étrangères, ceux là, d'après lui aimeraient voir le régime actuel tomber. Et de l'autre côté les patriotes comme lui qui refusent qu'on soit à nouveau colonisé.

Sur les priorités sécuritaires en 2020 au Cameroun, le Professeur Joseph Vincent Ntounda Ebode, géostratégie reconnait une baisse d'intensité des combats dans l’Extrême-Nord, à l'Est et même dans le NoSo, et que les réponses politiques ont fait en sorte qu'en face Boko Haram et autres aient changé de mode opératoire.

L’emboîtant le pas, le Professeur Jean Tabi Manga voit en la régionalisation et au statut spécial accordé au NoSo des particularités à même d'apporter un apaisement.