Grosse enveloppe (pour le carburant) bien dodue à la sortie, un «4-9» fictif et le nécessaire pour composer. Et ceci n’est pas l’apanage des ministres en fonction. D’autres «frères du village» d’un ministre font encore mieux, quand il faut faire du cannibalisme. Ce sont les journalistes qui servent de tueurs à gage.
De joyeux abandonnés qui trouvent grâce aux yeux des hautes personnalités en quête de postes ministériels, pour allumer des incendies sur des colonnes entières sur la tête d’autres personnalités concurrentes des commettants tapis dans l’ombre. Si les journalistes n’ont pas toujours été repus, ils le sont ces derniers temps en effet, certains. Il y a du travail dans certains cabinets ministériels à Yaoundé. Point besoin d’avoir la meilleure plume bien trempée dans la déontologie du métier pour être coopté dans ces cabinets à têtes-chercheuses. Il suffit parfois d’être tout simplement bête et méchant, avoir un canard boiteux qui jaunit de temps en temps dans les kiosques. Cela paie gros, si une personnalité veut se blanchir ou salir une autre personnalité. Le prochain remaniement ministériel, certain, prochain, hautain ou lointain a déjà nommé des sinistres. Avant la nomination des ministres. C’est désormais l’effet de mode au pays de Paul Biya, où l’ascension sociale et/ou politique est invectivée par des mal-pensants et souterrainement entretenue par une cabale médiatique savamment orchestrée.
Les rumeurs d’un remaniement ministériel aidant, certains ministres sont dès lors déjà dans l’œil du cyclone des fameux francs-tireurs, véritables croque-morts. Ils sont sur orbite des pourfendeurs et autres contradicteurs à qui, ces ministres de la République feraient ombrage. Pour ce faire, ils sont à leurs trousses comme un essaim d’abeilles cherchant de manière effarouchée la ruche. Ils sont constitués en une horde de méphistophéliques personnages qui de jour comme de nuit, misent sur leur perdition se complaisant à initier des campagnes d’intox et de dénigrement dans l’optique de briser l’ascension de ces ministres qui servent pourtant avec honneur, engagement et loyalisme la République. Parce qu’ils sont populaires du fait de leurs rendements jugés satisfaisants par la très haute hiérarchie, SE le Président Paul Biya pour ne pas le nommer. Cela n’est pas du goût des défaitistes et autres chasseurs de postes, voire, ces pouvoiristes contraints d’utiliser l’arme des faibles: la délation et la médisance. Dépassés par des événements qui ne sont rien d’autres que…
Source : Censure Hebdo/ Par Stanislas Désiré Tchoua
*Le titre est de la rédaction de 237actu
