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Sextape : Martin Camus Mimb réfute catégoriquement avoir eu des rapports sexuels avec Malicka

Martin Camus Mimb et Wilfried Eteki ont été placés en détention provisoire à la prison de New-Bell à Douala.

Interpellé  le 14 juillet en compagnie de l’un de ses proches, Wilfried Eteki, Martin Camus Mimb est au cœur  d’une sextape qui a agité la toile ces dernières semaines.

Après 48 heures de garde à vue, à la division régionale de la police judiciaire du Littoral, Martin Camus Mimb, et son acolyte Wilfried Eteki, ont été placés, vendredi dernier, en détention provisoire à la prison centrale de New-Bell.

"C’est  un signe que l’on est sur le bon chemin", s’est félicité Me Olivier Moteng, l’un des membres de l’Universal Lawyers and Human Rights Defence, le collectif d’avocats qui défend les intérêts de la jeune femme apparaissant dans la vidéo à l’origine de l’affaire. "Nous souhaitons simplement que la justice fasse son travail jusqu’au bout. Nous voulons la vérité sans rancune et sans rancœur ", a-t-il ajouté après que les deux mis en causes aient passé leur première nuit en garde à vue.

Les deux hommes seront devant les juges du tribunal de première instance de Douala-Bonanjo le 22 juillet, suite à une citation directe introduite par le collectif des avocats de la jeune Malicka. Ils répondront notamment des faits de proxénétisme, publications obscènes, diffamation et cybercriminalité.

Depuis le début de l’affaire, Martin Camus Mimb nie farouchement être impliqué. Il réfute également avoir eu une relation charnelle avec la jeune femme et assure ne pas être à l’origine de la diffusion de la vidéo, le 16 juin dernier, sans le consentement de cette dernière, a rapporté Jeune Afrique dans un article publié le 15 juillet.

Les excuses de Martin Camus Mimb n’auront malheureusement pas convaincu ni les enquêteurs ni l’opinion publique. Les avocats du mis en cause, dans un communiqué  publié le 17 juillet, ont dit attendre "sereinement" le procès. Indiquant qu’ils restent "convaincus que les éléments du dossier permettront d’établir de manière publique et contradictoire l’innocence de leur client et laver son honneur".